"Il y a moyen de gratter un petit titre", début de saison au plus-que-parfait pour le Brest Bretagne Handball
Publié : 31 octobre 2025 à 14h23 par Adrien Michaud et Mikaël Le Gac
Invaincu toutes compétitions confondues, le Brest Bretagne Handball joue, ce samedi 1er novembre, à 18h, en Ligue des champions contre le HC Podravka Vegeta. Avant la rencontre, la coach de l’équipe finistérienne, Raphaëlle Tervel, a répondu aux questions d’Alouette.
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Continuer à régner sur l’Europe. Il s’agira de la mission de ce samedi 1er novembre pour le Brest Bretagne Handball (BBH). Les Brestoises joueront à 18h en Ligue des Champions contre les Croates de Podravka. Après deux mois de compétition, le bilan comptable des coéquipières de Pauletta Foppa est simple : 12 victoires en 12 matchs.
En Ligue Butagaz Énergie, le BBH a remporté ses 7 rencontres et caracole à la deuxième place du classement, seulement devancé par l’adversaire de toujours Metz, elles aussi invaincues. Dans la reine des compétitions européennes, les Finistériennes ont aussi pour l’instant tout gagné, et elles sont premières de leur poule après 5 journées. Un début de saison en boulet de canon, et ce n’est pas pour déplaire à la coach des Bretonnes, Raphaëlle Tervel.
Rencontre.
Le BBH survole ce début de saison, que ce soit en championnat ou en Ligue des Champions. Comment expliquez-vous cette très bonne dynamique ?
Raphaëlle Tervel : Déjà, par rapport à la saison dernière, on s’est renforcé. Maintenant, nous avons presque deux sept de départ qui sont capables de jouer à un niveau extrêmement intéressant. À cette rotation étoffée, il faut aussi ajouter l’alchimie qui fonctionne bien entre les joueuses. Personnellement, moi ça me donne plus d’options tactiques, avec une équipe plus équilibrée que la saison dernière. Par exemple, cette saison, on a des tireuses de loin, ce qu’on n’avait pas trop l’année dernière. De manière générale, je trouve qu’on est mieux armé collectivement pour affronter toutes les options tactiques des adversaires.
Retour à domicile ce samedi avec la réception du HC Podravka Vegeta, club que vous avez déjà affronté la saison dernière en barrage de Ligue des Champions. Que dire de ce prochain adversaire ? Quels sont, notamment, les points forts des Croates ?
C’est une équipe qu’on a, effectivement, joué la saison dernière en quart de finale et qui nous avait beaucoup posé de problèmes là-bas, on avait perdu d’un but [27-26, NDLR]. Une équipe qui est sensiblement la même que la saison dernière, il y a eu très peu de changements. C’est une équipe qui n’a pas d’énormes stars, mais leur force, c’est qu’elles jouent très bien ensemble, collectivement. Il y a du banc, il y a des rotations et ça ne joue pas individuel, ça joue collectif. C’est pour ça qu’elles ont posé beaucoup de problèmes à tout le monde et ça défend plutôt bien. Donc, c’est une équipe assez complète.
Les Brestoises ont-elles l'intention de prendre leur revanche et de montrer un autre visage, cette fois-ci ?
Oui, bien sûr. On est à domicile, déjà. La saison dernière, on avait perdu là-bas, mais on avait gagné chez nous au match retour. Donc on s’était bien repris. On les connaît aussi maintenant, il y a eu peu de changements cet été. Donc les joueuses qui sont là, on les a déjà rencontrées la saison dernière. Sur le premier match, on découvrait un petit peu cette équipe-là. Cette fois-ci, il n’y aura plus cet effet un petit peu de surprise. On a envie de continuer dans la dynamique actuelle, d’enchaîner les victoires et de prendre tous les points qui s’offrent à nous.
Ce sera au tour de la Stella Saint-Maur de venir vous défier à la maison la semaine prochaine en championnat. Comment fait-on la bascule entre la Ligue des Champions et le championnat ? Ce n'est pas trop compliqué à gérer ?
On met d’autres objectifs. Forcément, on sait que le niveau est un petit peu moins fort, mais comme ça on a aussi l’occasion de faire plus tourner avec certaines joueuses qui jouent moins en Ligue des Champions. Ça me permet de leur donner du temps de jeu en championnat et d’équilibrer le tout. Ça me permet donc de faire en sorte à ce que tout le monde joue et se sente intégré dans le projet. On a 17 joueuses, et sur le terrain on ne peut en mettre que 7 à chaque fois. Donc ça permet d’équilibrer tout ça pour gérer au mieux l’enchaînement des rencontres.
Quel est l'état d'esprit des joueuses avec ce très bon début de saison ?
Je pense que tout le monde est content, forcément. Ça marche bien, il n’y a pas trop de blessures en plus, ce qui est important. Tout le monde a eu un petit peu de temps de jeu, comme je viens de vous le dire. Donc tous les voyants sont au vert. Il nous reste, là, une grosse période de trois semaines avec plusieurs matchs à venir, avant la trêve. On espère négocier ça du mieux possible, avant de prendre quelques vacances bien méritées !
Pour conclure, quelles sont vos ambitions cette saison ? Avec un tel début de saison, elles ne peuvent qu’être hautes ?
Gagner quelque chose ! C’était déjà l’objectif la saison dernière. Cette année, nous avons tout fait pour essayer de pallier les petites lacunes qu’on avait la saison dernière. On pense que, cette saison, il y a moyen de gratter un petit titre (rires).
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