Une opération de déminage dans la rade de Brest, ce mercredi 11 juin

Publié : 10 juin 2025 à 16h08 par Adrien Michaud

Ce mercredi 11 juin 2025, le chasseur de mines tripartite Céphée et son équipage vont procéder au relevage, au transport et au contre-minage d’un engin explosif dans la rade de Brest.

Une bombe américaine va être détruite ce mardi en rade de Brest.

Crédit : DR Marine nationale

Opération à haut risque dans la rade de Brest. Ce mercredi 11 juin 2025, le navire chasseur de mines tripartite Céphée procèdera au relevage, au transport et au contre-minage d’un engin explosif dans l’avant-goulet de la rade de Brest. "Il s’agit d’une munition historique anglaise de type Mark XII, soit l’équivalent de 700kg de TNT", explique dans un communiqué la préfecture maritime de l’Atlantique.


Conséquences ? Dans le but de prévenir les risques "de dommage aux personnes et aux biens pendant les différentes étapes de cette opération", le préfet maritime de l’Atlantique a pris un arrêté interdisant temporairement les activités maritimes.


Par exemple, de 9h à 15h, les activités nautiques et subaquatiques sont interdites à trois kilomètres autour de l’engin explosif. Tout comme la présence "des navires de commerce, des navires de plaisance à moteur et des navires de pêche, dans un rayon de 1 300 mètres", informe la préfecture maritime de l’Atlantique.


 


Zones d’interdiction de la pratique des activités nautiques et des activités subaquatiques :


Crédit : Préfecture maritime de l'Atlantique

Des arrêtés municipaux à Plouzané et Camaret-sur-Mer


En plus de l’arrêté préfectoral, les municipalités de Plouzané et de Camaret-sur-Mer ont, eux aussi, mis en place des arrêtés qui interdiront les accès aux portions du leur littoral qui vont être touchées par l’opération de déminage.  


La préfecture maritime appelle au bon sens de la population et "de veiller au strict respect de l’application des interdictions". Elle rappelle par ailleurs "qu’en cas de non-respect des dispositions, les explosions sous-marines peuvent engendrer de graves blessures sur toute partie du corps immergée dans le rayon de sécurité ainsi que des lésions auditives".


La fin de l’opération sera annoncée "sur nos réseaux sociaux", relate la préfecture maritime de l’Atlantique.