Battles de The Voice 2024 : le Breton Gwendhal White continue l'aventure

13 avril 2024 à 23h39 par Joséphine Point et Mikaël Le Gac

Ce samedi 13 avril marquait la deuxième soirée des battles de The Voice. Gwendal White, talent originaire de Bretagne, a réussi à convaincre son coach de le garder pour la suite de l'aventure.

Gwendal White The Voice
Crédit : The Voice | Étienne Jeanneret | TF1

Après avoir intégré l'équipe de Vianney lors des auditions à l'aveugle, Gwendal White, rockeur originaire de Paimpol, a passé une nouvelle étape ce samedi 13 avril, celle des battles.

Actuellement agent de sécurité à l'ambassade de Prague, Gwendal tente de percer dans la musique depuis plus de 10 ans. Sa participation à The Voice représente "une possibilité non négligeable d'être vu et de pouvoir vendre ma musique un jour", confie-t-il au micro d'Alouette. Et cela semble être en bonne voie après son passage réussi de l'étape des battles ce samedi soir.

Duel oblige, Gwendal White était opposé à un autre talent de l'équipe de Vianney : Julien Kela.

Au micro d'Alouette, le Breton raconte cette nouvelle étape de l'aventure dans le télécrochet musical de TF1.

 

Comment avez-vous appréhendé les battles ?

J’avais plus de craintes que lors des auditions à l’aveugle. Chanter à deux c’est un peu plus risqué, il y a moins de paramètres que l’on maîtrise. La préparation n’est pas la même. Et surtout, Julien me faisait peur ! (rires)

J’avais déjà de l’expérience de "jam sessions", des improvisations à deux ou trois chanteurs. C’est comme au tennis, on se renvoie la balle, on prend sa part, on renvoie la mélodie à l’autre. C’est quelque chose que j’aime beaucoup faire, mais dans un cadre de compétition comme les battles de The Voice, il y a beaucoup plus de pression, c’est complètement différent.

 

Les répétitions se sont-elles bien déroulées ?

Ça n'a pas été évident. En raison de mon travail en République Tchèque qui me prend 60 heures par semaine, je n’avais pas beaucoup de temps pour travailler la chanson. Et surtout, je ne connaissais pas le titre "Its oh so quiet" de Björk.

Je suis arrivé le jour des répétitions avec Vianney et c’était plutôt complexe pour moi. On a eu ensuite une semaine de préparation, j’ai donc travaillé à fond pour arriver au niveau le jour J. La chanson de Bjork était une reprise, j’ai décidé de surtout m’inspirer de la version originale des années 1950 car elle correspondait plus à ma voix.

 

Cette préparation compliquée a-t-elle généré du stress juste avant votre prestation ?

Ma maman était présente sur le plateau. Je ne l’avais pas vue depuis très longtemps car mes parents vivent en Guadeloupe. Juste avant d’entrer sur scène, je l’ai vue dans le public et je n’ai pas arrêté de la fixer. J’ai placé toute ma concentration dans son regard. Ça a vraiment été bénéfique pour moi !

 

Au final, Vianney a décidé de poursuivre l'aventure avec vous. Comment avez-vous vécu le moment de l'annonce ?

J’avais été rassuré par le fait que les autres coachs m’aient choisi dans leur vote consultatif. Juste avant d'annoncer sa décision, Vianney a ditGwendal a des limites. Sur le moment je me suis dit que c’était foutu (rires). Finalement je le remercie mille fois de m’avoir fait confiance et de me permettre continuer l’aventure avec lui.

 

Autre bonne nouvelle, Zazie a rapidement buzzé pour sauver votre adversaire Julien Kela. Une fin parfaite à cette battle ?

C’est incroyable ! Pendant les répétitions, on avait parlé d’objectifs avec Vianney. Je lui avais dit que mon objectif personnel était que Julien et moi on passe tous les deux. Je l’espérais vraiment dans un coin de ma tête. On a réussi à le faire et je suis super content que ce se soit passé comme ça !

 

 

Autre talent de nos régions en compétition ce samedi 13 avril, la Nantaise Anna n'a quant à elle pas été retenue à l'issue de sa battle.