Consentement, sexualité... que contient le programme Evars, nouveauté de la rentrée scolaire 2025 ?

Pour cette année scolaire 2025-2026, l’accent va être mis sur l’éducation à la sexualité, avec le lancement d’un programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars).

Trois séances seront proposées aux élèves durant l’année. Il est évident que les séances seront adaptées en fonction de l’âge de l’élève, précise le ministère de l’Éducation nationale.

La question du consentement sera notamment abordée aux élèves de maternelle et primaire, mais aussi au-delà. Objectif ? Mieux prévenir les violences sexuelles.

Les élèves de 6^e et 5^e seront informés sur les changements physiques qu’entraînent la puberté. La véritable question de la sexualité sera abordée dès la 4^e, jusqu’à la terminale.

Durant cette période, d’autres thèmes seront évoqués : l’homophobie, l’identité de genre ou encore, l’intersexualité.

Le ministère de l’Éducation nationale précise que plusieurs formations seront proposées au personnel enseignant, afin de mieux aborder ce programme Evars durant l’année scolaire.

Généralisation de la pause numérique, épreuve anticipée de maths, formation à l’intelligence artificielle... 

Outre le programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle, d’autres changements sont à noter. Parmi eux, la généralisation de la pause numérique ou "Portable en pause".

Expérimenté dans une centaine de collèges l’an dernier, le dispositif doit être généralisé d’ici la fin de l’année 2025, à l’ensemble des collèges. Les élèves doivent laisser leur téléphone à leur domicile ou dans un casier dédié dans l’établissement scolaire, lorsqu’ils arrivent. Ils pourront le récupérer lorsqu’ils auront terminé leur journée de cours.

Cette année scolaire 2025-2026, les élèves de première des filières générales et technologiques verront le retour de l’épreuve de maths (épreuve enlevée du tronc commun en 2019), lors des épreuves anticipées du bac.

La ministre de l’Éducation nationale veut inciter les filles à se tourner davantage vers les filières scientifiques. Ainsi, Élisabeth Borne souhaite sensibiliser les professeurs du premier et du second degré, afin que les filles soient plus souvent interrogées en classe. De plus, elle annonce l’expérimentation de classes scientifiques à horaires aménagés, en 4^e et 3^e, dans plusieurs académies dont celles de Bordeaux et Poitiers.

Autre nouveauté de la rentrée, les élèves de 6^e effectueront des tests de forme physique. Le gouvernement avait annoncé la nouvelle en avril dernier, suite aux résultats d’une première expérimentation réalisée avec 4 000 élèves. 19% des élèves avaient une qualité physique satisfaisante et 4% des élèves testés en 6^e sont considérés en difficulté.

Ajoutons qu’une formation à l’intelligence artificielle sera proposée aux élèves des collèges et lycées. Elle se fera en ligne, dès la rentrée.