Football : vers la fin de 2 groupes d'ultras brestois ?

Les "Ultras brestois" et les "Celtic brestois" vivent-ils leurs derniers jours ? En tout cas, c’est le souhait exprimé par le sous-préfet de Brest, Jean-Philippe Setbon. Ce mercredi 4 juin, à la suite d’un vaste coup de filet mené par la police, 22 personnes ont été placées en garde à vue dans cette affaire de rixe entre supporters.

Au terme de ces dernières, "quinze de ces ultras sont poursuivis par la justice : huit sont convoqués devant le tribunal correctionnel le 26 janvier 2026, deux à une CRPC (audience de plaider coupable) le 10 janvier", explique Le Télégramme. Cinq autres personnes font l'objet "de composition pénale et sept personnes ont été mises hors de cause pour infractions insuffisamment caractérisées à leur encontre", a indiqué le procureur de la République de Brest, Camille Miansoni.

Toutes les personnes poursuivies "l'ont été pour des faits de participation à un attroupement armé et entrave à la circulation publique", explique le magistrat.

Des débordements de supporters après un match de Ligue 1

Toujours d'après Le Télégramme, le 20 avril 2025, une cinquantaine d'ultras brestois encagoulés et armés de battes de base-ball avaient envahi une quatre voies reliant Brest à Rennes et tenté d'intercepter des véhicules lensois. Un incident qui faisait suite à une attaque visant une quarantaine de supporters ultras brestois qui déjeunaient en famille dans la ville quelques heures plus tôt, dans un restaurant.

C’est dans ce contexte que le sous-préfet de Brest Jean-Philippe Setbon a fait part de son souhait de dissoudre deux groupes de supporters, les "Ultras brestois" et les "Celtic brestois". "Ce qui s'est passé contre Lens et les interpellations de mercredi, c'est vraiment l'aboutissement, si je puis dire, de toute une saison à tensions et de toute une saison à problèmes", a déclaré le sous-préfet, qui estime à 200-300 personnes le nombre de personnes appartenant à ces deux groupes. "Pendant toute la saison, il n'y a eu qu'un seul match où on n'a pas eu des problèmes. J'avais prévenu le président du club, et le maire que j'allais demander effectivement la dissolution des deux clubs d'ultras", ajoute-il.

Cette demande de dissolution doit maintenant passer devant une commission spécifique qui émet un avis. La décision finale sera du ressort du ministère de l'Intérieur.