"Wonka", un film musical au goût chocolaté

13 décembre 2023 à 13h37 par Joséphine Point

Le film qui met en scène le franco-américain Timothée Chalamet sort ce mercredi 13 décembre dans les salles de cinéma.

Wonka
Crédit : 2023 Warner Bros. Entertainment Inc

C'est l'un des films familiaux les plus attendus de l'année : "Wonka" est visible depuis ce mercredi 13 décembre sur grand écran.

Il s'agit d'une préquelle, soit une histoire se situant plusieurs décennies avant le célèbre roman britannique "Charlie et la Chocolaterie" de Rolad Dahl, déjà adapté au cinéma en 1971 puis en 2005 par Tim Burton avec Johnny Depp.

C'est cette fois le franco-américain Timothée Chalamet, 27 ans, icône de la mode et coqueluche d'Hollywood, qui revêt la cape mauve du fabuleux Willy Wonka. Le film narre ses jeunes années, lorsqu'il arrive, sans un sou en poche, pour tenter de vendre ses chocolats magiques dans les somptueuses boutiques des "Galeries Gourmet", dans une ville imaginaire.

Après avoir fait forte impression en dévoilant sa dernière création, des chocolats volants, Willy Wonka va se retrouver prisonnier d'une impitoyable blanchisseuse, Mrs Scrubitt (Olivia Colman, inoubliable reine dans la série "The Crown"), qui a réduit en esclavage une bande de pauvres hères, dont une attachante fillette prénommée Noodles.

C'est le début d'une aventure qui verra Wonka défier un redoutable cartel de chocolatiers qui tiennent la ville. À leurs côtés, un évêque véreux et une troupe de 500 moines accros à la fève de cacao.

Willy Wonka, lui, va devoir compter sur l'aide d'un "oompa-loompa", ces personnages miniatures au mauvais caractère inventés pour peupler son usine, incarné par... Hugh Grant.

 

Un film "feel good"

Mêlant comédie musicale et scènes d'aventure, "Wonka" puise allègrement dans l'oeuvre de Roald Dahl et lui reste assez fidèle, entre tendresse et fantastique, avec une pointe d'humour irrévérencieux.

Timothée Chalamet joue un Willy Wonka un peu moins sombre que le personnage incarné par Johnny Depp dans le film de Tim Burton. Un ton assumé par le réalisateur, Paul King, qui avait déjà adapté un autre classique de la littérature jeunesse, Paddington, en deux films, et son producteur David Heyman.

"Dans ces temps sombres et troublés, c'est un film pas cynique, chaud, généreux et qui fait se sentir bien", souligne le producteur, derrière le triomphe de "Barbie" cet été ou de la série de films dérivés de Harry Potter "Les Animaux fantastiques".

 

 

(avec AFP)