Bretagne : le nain de jardin de retour chez lui plus d’un an après son enlèvement

22 décembre 2021 à 12h16 par Marie Piriou

Il avait fait le buzz après sa disparition en octobre 2020 : le nain de jardin de la famille Lautrou est de retour dans son jardin finistérien de Saint-Martin-des-Champs.

Le Nain, de retour chez lui, en Bretagne.
Le Nain, de retour chez lui, en Bretagne.
Crédit : Facebook | Dany Lautrou

Nombreux étaient ceux qui y avaient vu un clin d’œil au film "Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain". Depuis octobre 2020 et la disparition de son nain de jardin, la famille Lautrou, originaire de Saint-Martin-des-Champs dans le Finistère (29) recevait des cartes postales du petit barbu. L’histoire avait fait le buzz. La figurine en plastique, haute de 40 cm, avait été offerte il y a 26 ans à Dany Lautrou, d’où son émotion.

Un nain voyageur

Dans sa première lettre, le nain expliquait qu’il n’en pouvait plus d’être confiné. Puis sur une autre carte envoyée un peu plus tard, on le voyait sur une plage de La Réunion. Un véritable périple avant une absence de nouvelles durant quelques mois. Et en septembre dernier, une lettre annonçait son retour à la maison. "Ma famille, Tous ces protocoles, ces interdictions et ces inconnus face à ce virus me donnaient le tournis. C’est pour cela que je suis parti en stage avec ma copine de Colombie qui, au passage, n’est plus la femme de ma vie. À travers ce stage, j’ai compris que l’important est d’être à côté de sa famille. Je vais revenir bientôt à ma place, proche de vous, avec vous, dans votre jardin, dans notre jardin".

Un système de sécurité pour protéger le nain

C’est ainsi que lundi 20 décembre, la famille Lautrou a retrouvé son nain de jardin... dans le jardin.

Mais l’histoire n’est pas terminée puisque les ravisseurs n’ont pas encore été démasqués. Selon le Télégramme, le nain de jardin va passer les fêtes de fin d’année entre le sapin et la crèche. Il retournera ensuite à sa place, dans le jardin. "Mais on va investir dans du matériel de sécurité, voire de vidéosurveillance", a confié la maîtresse des lieux au quotidien.