Carburants : Attal promet une mesure d'aide "efficace" "d'ici la fin de la semaine"

19 octobre 2021 à 8h39 par Arnaud Laurenti

Baisse de taxes ou chèque carburants ? Le gouvernement annoncera "d'ici la fin de la semaine" un dispositif "simple, juste et efficace" pour aider les Français face à la hausse des prix des carburants, a indiqué mardi son porte-parole Gabriel Attal.

Attal
Crédit : Capture écran | Facebook

"Les derniers arbitrages sont en cours. Ce qui compte pour nous, c'est de prendre une décision et d'avoir une mesure qui est simple, qui est juste, et qui est efficace", a-t-il souligné ce mardi matin à propos de ces "mesures de protection" des consommateurs face à la hausse des prix à la pompe.

"C'est une question de jours", a-t-il ajouté, en évoquant une décision "d'ici à la fin de la semaine".

"On est en train d'y travailler, toutes les pistes sont sur la table. Il y a la question des taxes, et la question d'un chèque, d'une aide spécifique pour les personnes qui utilisent leur voiture et qui subissent cette augmentation", a-t-il rappelé.

Interrogé sur une possible baisse des taxes, il a répété qu'il n'y avait "pas de piste exclue".

 

Quant à un chèque carburants, "c'est aussi une possibilité". "L'idéal c'est d'avoir une aide directe ciblée sur les personnes qui ont besoin", a-t-il souligné. Mais il a dit "entendre aussi" les Français qui disent être "toujours au-dessus des seuils" et au final ne pas pouvoir bénéficier d'aides directes.

"On veut que les Français les plus impactés puissent être accompagnés et aidés dans ce moment de hausse des prix qui risque de durer plusieurs mois", a-t-il insisté.

Pour tenter d'apaiser un début de fronde face à la flambée des prix des carburants dans le sillage d'une hausse des cours mondiaux, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire et la ministre de la Transition énergétique Barbara Pompili ont tous deux évoqué lundi la piste d'un chèque carburants, mais aussi les obstacles à lever pour mettre en place un tel dispositif.

Dans le cas d'un chèque, la question est surtout qu'il "puisse arriver le plus rapidement possible vers les Français" qui en ont besoin, a en particulier souligné M. Le Maire. "On n'a pas une base de données des gens qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler par exemple", a expliqué Mme Pompili.

 

(avec AFP)