Le sommet du clocher de l'église menace de s'effondrer, des habitants évacués en Loire-Atlantique

Publié : 9h16 par
Joséphine Point - Journaliste - Coordinatrice des contenus web

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Une cinquantaine d'habitants du centre-ville de Saint-Hilaire-de-Chaléons, dans le pays de Retz, ont été évacués ce mardi 9 décembre en soirée. La raison ? Le sommet du clocher de l'église menace de s'effondrer.

Église de Saint-Hilaire-de-Chaléons
Le clocher de l'église date de 1930. Il est surmonté d'une coupole de forme hexagonale.
Crédit : Capture d'écran | Google Maps

Habitants évacués, périmètre de sécurité mis en place, routes fermées à la circulation jusqu'à nouvel ordre... la situation est plutôt inhabituelle à Saint-Hilaire-de-Chaléons, commune de 2 300 habitants dans le pays de Retz.

Les habitants le savaient déjà, l'église de la commune, un édifice datant de la fin du XIXème siècle et situé en plein centre du bourg, présente d'importants signes de fatigue. En juin 2023, un appel aux dons avait été lancé par la municipalité, avec le soutien de la Fondation du Patrimoine et de la paroisse, pour restaurer l’église. Des travaux de restauration ont d'ailleurs déjà commencé.

 

Une évacuation préventive

Mais, ce mardi 9 décembre, la situation est devenue plus critique : à 19h40, la mairie a informé la population qu'un "problème structurel a été identifié au niveau de l’église" et qu'une "évacuation préventive" était en cours. Dans les faits, c'est le sommet du clocher, qui culmine à 57 mètres du sol, qui menace de s'effondrer. "Il y a un véritable péril pour la vie humaine", a indiqué le sous-préfet de Saint-Nazaire, Éric de Wispelaere, à nos confrères de Ouest-France.

L'école privée de la commune, qui se trouve dans le périmètre de sécurité interdit à la circulation, restera fermée au moins jusqu'à la fin de la semaine. Un accueil des enfants sera proposé dans un autre bâtiment.

Sur sa page Facebook, la mairie demande "à chacun de respecter scrupuleusement le périmètre de sécurité, d'éviter le secteur concerné et de suivre les instructions des équipes mobilisées" pendant toute la durée de l'intervention. "En attendant, les gens devront être accompagnés pour entrer dans leur maison prendre des affaires", a ajouté le sous-préfet auprès de Ouest-France.

 

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