Enlèvement d’une petite fille dans l’Orne : son père arrêté dans le Morbihan et deux autres suspects mis en examen

L’alerte enlèvement avait été déclenchée le mardi 7 octobre au soir, avant d’être levée le lendemain matin. Le déclenchement de l’alerte enlèvement faisait suite à l’enlèvement d’une fillette de trois ans, dans l’Orne par son père. Ce dernier a été retrouvé et interpellé le lendemain, dans le Morbihan. L’enfant était avec lui et se trouvait en bonne santé.

De l’Orne au Morbihan

Ce vendredi 10 octobre, le père âgé de 36 ans, qui s’était enfui avec l’enfant, devait être présenté à un juge des libertés et de la détention. Ce dernier devait statuer sur son placement en détention provisoire, requis par le parquet. Le parquet a aussi requis le placement sous contrôle judiciaire des deux autres mis en examen, une femme et un homme.

Le père de la petite fille de trois ans s'était enfui avec elle avant d’être interpellé le mercredi 8 octobre dans le Morbihan. La fillette était retrouvée en bonne santé.

Le père de l’enfant était accompagné d’un homme. Tous les deux ont été placés en garde à vue dès leur interpellation. Une femme de 47 ans, propriétaire du véhicule utilisé par les ravisseurs et "en possession de laquelle a été trouvée une forte somme d'argent liquide", a également été placée en garde à vue, selon le procureur de la République de Caen.

Une information judiciaire a été ouverte contre le père de l’enfant "du chef d’enlèvement et séquestration de mineure de quinze ans" et contre l'homme qui l'accompagnait "du chef de complicité" du même crime. La femme qui a fourni le véhicule est quant à elle visée par une procédure pour "non dénonciation de crime et blanchiment".

Pour quelle raison la fillette a-t-elle été enlevée ?

"Les investigations se poursuivent désormais sous la direction du juge d’instruction afin de déterminer avec précision les circonstances de l’enlèvement et la participation exacte de chacun des protagonistes", précise encore le procureur de la République de Caen.

Selon Ouest-France, le suspect, déjà condamné pour violences conjugales en 2024, était séparé de la mère de leur fille dont il avait perdu l'autorité parentale. Il serait venu à son domicile d'Alençon en prétextant vouloir récupérer des affaires.

Avec AFP