Ancien avocat général retrouvé mort à Quimper : un homme mis en examen et écroué

Publié : 22 novembre 2025 à 11h42 par
Corentin Mathias - Journaliste

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Un homme de 33 ans a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué, annonce le parquet de Quimper ce vendredi 21 novembre, dans le cadre de l’enquête sur la mort d’un magistrat retraité à son domicile.

Justice
Crédit : Illustration Envato - DR

L’individu mis en examen avait été placé en garde à vue ce jeudi 20 novembre après une hospitalisation sous contrainte le samedi 15 novembre. Le trentenaire est accusé du meurtre par arme blanche d’un magistrat retraité à son domicile de Quimper.

 

Une rixe entre la victime et l’accusé

Le corps d’Éric Sévère-Jolivet, 61 ans, ancien avocat général à la cour d'appel de Rennes, avait été découvert le dimanche 16 novembre dans sa maison de Quimper.

Le sexagénaire avait plusieurs plaies sur le corps, et l'autopsie pratiquée deux jours plus tard a confirmé que la mort a été provoquée par une arme blanche.

L’individu mis en cause avait été hospitalisé sous contrainte la veille de la découverte du corps "après s’être présenté à une de ses connaissances dans un état d’extrême agitation". Il a ensuite été placé en garde à vue jeudi 20 novembre.

Lors de son audition, "l’intéressé expliquait avoir déjà rencontré la victime quelques mois auparavant et s’être présenté à son domicile le soir des faits. L'absence de signe d’effraction semble indiquer qu’il est entré avec l’accord du maître des lieux", a indiqué la procureure de Quimper.

Au cours de la soirée, "un différend entre eux avait débouché sur une rixe, au cours de laquelle le mis en cause avait porté plusieurs coups de couteau" à l'ancien magistrat.

 

Un lien entre les faits et la profession exercée par la victime ?

Le suspect a affirmé s’être trouvé en situation de légitime défense. Il a expliqué avoir ensuite quitté la maison, après s’être emparé de divers effets de la victime.

"En l’état des investigations, il n’apparaît pas de lien entre les faits commis et l’activité professionnelle passée" d’Éric Sévère-Jolivet, a précisé la procureure.

Le mis en cause, sans activité professionnelle, a été condamné à plusieurs reprises, essentiellement pour des atteintes aux biens.

Avec AFP