Feu d'artifice mortel à Cholet : le procès débute !

D’abord prévu pour février 2025, le procès avait été reporté en novembre. Il s’ouvre donc ce lundi 17 novembre, devant le tribunal correctionnel d’Angers et doit se poursuivre toute la semaine.

Un 14 juillet qui tourne au drame

Ce soir-là, lors du spectacle pyrotechnique organisé pour la fête nationale, plusieurs fusées avaient dévié de leur trajectoire et étaient parties à l’horizontale, touchant un groupe de spectateurs. Une jeune femme de 24 ans et son petit frère de 7 ans avaient été mortellement atteints. Leurs parents, également présents, avaient été grièvement blessés.

La zone où se trouvaient les victimes était censée être interdite au public, un point central pour le procès.

Six prévenus à la barre

Pendant cinq jours, six personnes devront répondre de leurs responsabilités devant le tribunal : le maire de Cholet, son adjoint chargé de la sécurité, le président et le vice-président de l’association organisatrice, le chef artificier et son employeur, une entreprise basée en Bretagne

Le rôle de chacun sera examiné afin de comprendre ce qui a conduit à une telle catastrophe.

Deux interrogations au cœur du procès

Les débats devraient permettre de répondre à deux questions majeures :

Pourquoi les engins pyrotechniques ont-ils dysfonctionné ? Les fusées qui ont frappé les spectateurs n’auraient jamais dû quitter leur trajectoire verticale. Et comment des personnes ont-elles pu accéder à une zone pourtant déclarée interdite au public ? Les conditions de sécurité, la gestion du site et l’encadrement de l’événement seront passés au crible.

Le verdict est attendu ce vendredi 21 novembre.