Finistère : il met fin à ses jours en prison, après avoir avoué le meurtre de sa femme près de Quimper

Un fait divers dans le fait divers. Après avoir signalé la disparition de sa femme au commissariat de Quimper, le vendredi 18 juillet, ce quinquagénaire avait avoué son féminicide lors de sa garde à vue.

L’homme de 50 ans a donc mis fin à ses jours dans sa cellule de la maison d’arrêt de Brest, a annoncé, ce mardi 22 juillet, son avocat. Les faits se sont déroulés "aux alentours de 19 h 30, selon Me David Pavec. Ce dernier indique, ce mardi matin, qu’une enquête administrative va être diligentée", raconte Ouest-France. Elle va être confiée "au commissariat de police de Brest", dépeint dans un communiqué le procureur de la République adjoint de Brest, Emmanuel Phelippeau.

Après enquête, les soupçons de la gendarmerie, qui a récupéré l’affaire, "se sont tournés vers le mari", ajoute le journal. Interpellé, samedi 19 juillet, dans le cadre de la disparition de la mère de ses cinq enfants, l’homme avait admis son crime pendant sa garde à vue. Il a aussi désigné l’endroit où il avait enterré sa compagne de 46 ans. Le corps de la mère de famille a été découvert à une centaine de mètres de son domicile, à Pluguffan. Selon le mis en cause, elle est décédée jeudi 17 juillet dernier, de son appartement, à la suite d’une altercation entre les deux personnes.

Déjà condamné pour des violences conjugales

L’homme de 50 ans avait déjà été condamné en 2021 à une peine de prison avec sursis pour des violences sur cette même compagne. "Il avait également écopé d‘une interdiction de fréquenter la victime durant trois ans. Il vivait entre son domicile de Pluguffan et l’appartement de sa compagne, où s’est déroulé le meurtre, dans le quartier du Braden à Quimper", ajoute le Télégramme. Son suicide en prison stoppe toute l’action judiciaire et il n’y aura donc pas de procès.