Flashé à très grande vitesse ? La sanction ne sera plus une simple amende !

C’est une évolution majeure, voulue par le gouvernement pour durcir la lutte contre la violence routière.

Jusqu’ici, ce type d’infraction relevait d’une contravention de 5e classe, sauf en cas de récidive. Désormais, le très grand excès de vitesse bascule dans le champ pénal.

Concrètement, les conducteurs concernés s’exposent à jusqu’à trois mois de prison, 3 750 euros d’amende, et surtout à une inscription au casier judiciaire.

Des sanctions plus sévères

Au-delà de l’amende et de la peine d’emprisonnement, la nouvelle réglementation prévoit également des sanctions administratives renforcées.

Le permis de conduire pourra être suspendu jusqu’à trois ans, le véhicule confisqué, et le conducteur interdit de conduire certains véhicules pendant cinq ans ou plus.

Un stage obligatoire de sensibilisation à la sécurité routière pourra aussi être imposé.

Une réponse face à une hausse inquiétante

Cette réforme intervient dans un contexte préoccupant. En 2024, plus de 63 000 excès de vitesse supérieurs ou égaux à 50 km/h ont été relevés en France, soit une hausse spectaculaire par rapport à 2017.

Pour les autorités, ces comportements représentent un danger majeur : vitesse excessive, perte de contrôle, distances de freinage allongées et collisions aux conséquences souvent dramatiques.

Avec ce durcissement, l’objectif est donc assumé : mettre fin à l’impunité des chauffards en transformant ces infractions en délits.

Avec AFP