JO de Paris 2024 : les épreuves de surf finalement en Gironde et dans le Finistère ?

7 décembre 2023 à 9h01 par Joséphine Point

Les épreuves sont prévues à Tahiti mais le site devient de plus en plus incertain, notamment pour des raisons environnementales.

Surf Jeux olympiques Paris 2024
Crédit : illustration Envato - DR

Les sites de Lacanau (Gironde) et de La Torche (Finistère), anciens candidats à l'accueil des épreuves de surf des JO de Paris 2024, ont déclaré être disposés à recevoir l'événement dans le cas où il ne pourrait pas se tenir à Tahiti. Lors d'essais techniques, une barge prévue pour l'installation d'une nouvelle tour des juges a brisé du corail à Teahupo'o, poussant le gouvernement polynésien à mettre en pause des travaux nécessaires à l'accueil des épreuves en juillet 2024.

"On a continué à travailler tranquillement et aujourd'hui si on fait appel à nous, on sera bien sûr heureux d'accueillir les épreuves de surf des JO, a déclaré Laurent Peyrondet, le maire de la commune de Lacanau. Depuis l'été dernier il y a eu quelques articles de presse faisant état de difficultés (...) en particulier des difficultés à intervenir sur le site. On est donc resté en veille".

La ville accueille chaque année une compétition organisée par la World Surf League (société qui gère le circuit professionnel) et avait fait acte de candidature pour organiser les épreuves de surf des jeux olympiques, attribuées en 2020 au site de Teahupo'o à Tahiti.

 

Les Bretons également prêts à jouer les remplaçants

"Si on nous sollicite, on ne dira pas non", a dit Stéphane Le Doaré, maire de Pont-L'Abbé et président de la communauté de communes du Pays Bigouden Sud, en charge du site de La Torche. "Pour l'instant, on ne nous a pas sollicités mais on a l'habitude de recevoir des compétitions et d'installer des infrastructures temporaires (...) On a des vagues moyennes en été mais surfables par tout le monde", a-t-il estimé.

"Il faut qu'on le sache rapidement, avant la fin de l'année. Car ça suppose un minimum de gestion, d'organisation", a toutefois prévenu le maire.

 

(avec AFP)