Les confidences de Sébastien Simon : objectif Vendée Globe 2028
Publié : 12 mai 2025 à 12h05 par Tiphaine Bernard
Le Vendéen, troisième du Vendée Globe, a reçu son prix lors de la cérémonie de clôture de l'édition 2024-2025, ce samedi 10 mai aux Sables-d’Olonne.
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Sébastien Simon, le skipper du groupe Dubreuil, a terminé 3e de la 10e édition de l’Everest des mers. Au micro d'Alouette, il revient sur son aventure et sur la suite : Vendée Globe 2028 en vue, avec un nouveau bateau et une mise à l’eau prévue en août 2026.
Quand vous repensez à votre course, est-ce la performance ou le chemin parcouru qui domine ?
C’est vrai que le chemin parcouru est assez incroyable et j’en suis assez fier. Ça a été beaucoup d’implication, de travail, d’envie, de détermination. Aller au bout de cette aventure, c’est quelque chose dont je rêvais depuis longtemps. Avec le groupe Dubreuil, j’ai eu la chance de prendre le départ de cet événement pour la 2e fois, c’était extraordinaire et j’avais vraiment à cœur de boucler ce tour du monde. J’ai grandi avec cette course donc forcément elle me fait rêver. Et évidemment, cette troisième place j’en suis très fier, ça a le goût d’une victoire quelque part.
Est-ce qu’il y a des moments en mer dont vous vous rappelez ?
Je me souviens de tous les bons moments mais pas des mauvais, ça doit être la nature humaine. En tout cas, c'est passé très vite et j’ai l’impression que ça fait déjà longtemps que je suis arrivé. Il s’est passé tellement de choses depuis mon retour avec l’annonce du nouveau bateau, mais je me rappelle très bien des images de l’arrivée. C’était un moment de partage et d’émotion fabuleux qui restera longtemps dans ma mémoire.
Quelles sont les clés de la collaboration avec le groupe Dubreuil ?
Réponse de Paul-Henri Dubreuil, PDG de l’entreprise Dubreuil, sponsor de Sébastien Simon :
Comme toute relation, ce qui compte c’est la confiance. Avec Sébastien, on se connaît maintenant depuis sept ans, on a appris à se connaître, à s’apprécier et surtout à se faire confiance. On l’a accompagné sur ce Vendée Globe à partir de 2023 et là on lance une nouvelle aventure avec ce nouveau bateau. C’est une histoire d’hommes, de confiance. On a même pas reparlé de contrat, de continuité, je pense qu’on a dépassé ce stade-là et qu’on est parfaitement alignés, ce qui est très important pour nous.
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Avec ce nouveau bateau en construction, quels seraient vos objectifs ?
Évidemment de faire mieux que la troisième position. L'objectif est grand, ça reste un sport mécanique, il y a encore beaucoup de choses à faire pour en arriver là. Je pense que ce Vendée Globe a été un joli déclic. Maintenant, il va falloir assumer un statut de leader pour la prochaine édition et on va s’y préparer. On reconstruit un projet plus ambitieux et le but, c’est de commencer à viser des victoires mais on garde en ligne de mire l'objectif principal, le Vendée Globe 2028. On a une belle ligne directrice et le but va être de se faire plaisir, donner le meilleur de soi-même et essayer d’accrocher la plus haute marche du podium.
Vous vous préparez aussi pour l’Ironman (triathlon longue distance) des Sables-d’Olonne en juin, comment se passe la préparation ?
Ce n'est pas du tout mon sport ni ma discipline, c’est un défi personnel que je me suis lancé avec des amis, avant le départ du Vendée Globe. C’est aussi l'opportunité pour moi de me remettre en forme ! Mes soirées et mes week-ends sont consacrés à ma préparation sportive. Ça me prend du temps, beaucoup d’énergie mais j’y prends aussi beaucoup de plaisir.