Loire-Atlantique : un quart des jeunes pourraient renoncer à avoir des enfants

Climat, les jeunes face à leur futur. Le magazine Les Autres Possibles a mené l'enquête auprès de 1 000 jeunes de 15 à 25 ans de Loire-Atlantique. 25% des sondés annoncent être prêts à renoncer à avoir des enfants face à l'évolution de la crise climatique. 

Cette enquête est l'objet d'un hors-série du média autour de la question climatique et des jeunes face à leur futur. "Deux sujets qui sont rarement associés, selon Marie Bertin, rédactrice en cheffe des Autres Possibles. C'est important, car ce sont les adultes de demain, c'est la génération la plus concernée. On ne donne pas trop la parole à la jeunesse dans les médias. C'est une façon de les faire intervenir."

"L'espoir naît des solutions qu'on imagine"

Si tous les jeunes de 15 à 25 ans interrogés pour l'enquête ne sont pas prêts à remettre en question une potentielle parentalité, ils sont en revanche très concernés par les enjeux climatiques. 90% sont inquiets de la crise climatique actuelle.

Mais "paradoxalement, ils se sentent optimistes face à cette crise. Car l'inquiétude suscite une réaction de l'esprit, qui cherche des solutions. L'espoir naît de ces solutions qu'on imagine", explique au micro d'Alouette Marie Bertin.

Quid du réarmement démographique souhaité par Emmanuel Macron ? 

Les données tirées de cette enquête devraient être prises en compte par nos instances politiques. Car "25% des personnes interrogées qui se disent prêtes à renoncer à un projet d'enfant face à la crise climatique, c'est une donnée importante ! D'autant plus avec l'appel au réarmement démographique du président de la République. Si l'on veut susciter l'envie de faire des enfants dans ce monde, il faut peut-être s'occuper de la question climatique. C'est l'enseignement que l'on pourrait en tirer", assure Marie Bertin, rédactrice en cheffe des Autres Possibles. 

Quelles pistes pour limiter le réchauffement climatique ?

Dans son enquête, le magazine des Autres Possibles a demandé ce que les jeunes seraient prêts à faire pour réduire leur impact sur la planète. En première position, on trouve le fait d'utiliser plus souvent son vélo ou les transports en commun. Ensuite, d'acheter des objets ou des vêtements d'occasion plutôt que du neuf. Ou encore réduire davantage sa consommation de viande.

Lorsqu'on demande aux sondés qui doit agir en priorité pour lutter contre le dérèglement climatique, 39% estiment que ce sont les politiques, 36% les citoyens et 25% les entreprises. 

L'intégralité de l'enquête est à retrouver sur le site des Autres Possibles.