Aéroport de Nantes-Atlantique : le gouvernement présente ce lundi l'option retenue lors de la concertation

28 octobre 2019 à 10h50 par Arnaud Laurenti

La période de concertation autour des futurs aménagements de l'aéroport de Nantes-Atlantique arrive à son terme. Le secrétaire d'Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, est à Nantes ce lundi pour présenter les options retenues par le gouvernement à la suite de la consultation.

ALOUETTE
Le secrétaire d'Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, est à Nantes ce lundi.
Crédit : Archives

Le choix de l'Etat pour le projet de réaménagement de l'aéroport doit être dévoilé ce lundi.

Craintes de nuisances supplémentaires

C'est la fin d'une longue attente pour les riverains de l'aéroport de Nantes-Atlantique ! Après deux mois de concertation publique, entre mai et juillet 2019, le secrétaire d'Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, se rend à Nantes ce lundi pour présenter les modalités d'aménagement de l'aéroport retenues par le gouvernement.

Ce choix sera d'abord présenté cet après-midi aux élus "impactés par l'aéroport" et en présence du Conseil régional, du Conseil départemental de Loire-Atlantique, et de Nantes Métropole, précise le communiqué du ministère. Une conférence de presse devrait suivre en fin d'après-midi, à la Préfecture de Nantes.

Le futur projet de réaménagement devra répondre à la croissance du trafic aérien à Nantes, dont l'aéroport est actuellement saturé avec un record à 7 millions de passagers pour l'année 2019, selon les estimations de Vinci Airports. Selon le Coceta, partisan d'un transfert, l'option d'une piste supplémentaire en "V" aurait été retenue. Les riverains craignent l'augmentation des nuisances sonores.

Cinq scénarios possibles

La Direction Générale de l'Aviation Civile a mis sur la table cinq projets différents : une rénovation de la piste actuelle, un allongement de la piste de 400 à 800 mètres vers Saint-Aignan-de-Grand-Lieu au sud, la création d'une deuxième piste en "V", et la création d'une piste transversale.

Concernant les nuisances, le projet devra également répondre à la question d'une éventuelle interdiction des vols de nuit.

Le gouvernement a d'emblée exclue la piste d'un nouveau transfert de l'aéroport, comme ce fut le cas avec le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.