#Angers: 22 à 25 ans de réclusion requis contre un homme pour l'assassinat de l'ex-nourrice de son fils

17 juin 2016 à 10h49 par Rédaction Alouette

<p>L'avocat général a requis vendredi de 22 à 25 ans de réclusion criminelle contre un père de famille de 49 ans jugé pour l'assassinat, à Savennières près d'Angers, d'une assistante maternelle qu'il accusait d'être à l'origine de l'infirmité d'un ses fils, victime du syndrome du bébé secoué.</p>

ALOUETTE

L'avocat g�n�ral a requis vendredi de 22 � 25 ans de r�clusion criminelle contre un p�re de famille de 49 ans jug� pour l'assassinat, � Savenni�res pr�s d'Angers, d'une assistante maternelle qu'il accusait d'�tre � l'origine de l'infirmit� d'un ses fils, victime du syndrome du b�b� secou�.

L'avocat g�n�ral a en outre assorti sa r�quisition d'une demande de suivi socio-judiciaire de 8 ans et d'une interdiction de port d'arme de dix ans, a-t-on appris de source judiciaire.

18 mois de prison avec sursis ont �t� requis contre l'�pouse de l'accus�, pour non emp�chement de crime.

Au terme de cinq jours d'audience, la cour d'Assises du Maine-et-Loire doit rendre son jugement sur cette affaire vendredi en fin de journ�e.

Les faits s'�taient d�roul�s dans la nuit du 15 au 16 avril 2013 au domicile de la victime, o� l'accus�, un proche voisin, s'�tait rendu avec plusieurs armes blanches, tout de noir v�tu et les yeux maquill�s, en for�ant la porte du garage puis en coupant l'�lectricit� pour attirer son attention.

Nelly Le Bouard, 51 ans, avait �t� retrouv�e le matin dans son garage, un couteau de boucher plant� dans le ventre et une dague de chasse dans la gorge, son corps pr�sentant au total dix-huit plaies.

Le jour m�me, � la suite d'une perquisition � leur domicile r�v�lant la pr�sence de traces de sang, les gendarmes avaient plac� en garde � vue l'accus� et son �pouse. Un contentieux connu de la justice les opposait depuis deux ans � l'assistante maternelle au sujet d'un de leurs enfants, victime du syndrome du b�b� secou�.

En avril 2011, peu de temps apr�s l'�tablissement du diagnostic p�diatrique, le couple avait port� plainte, persuad� de la responsabilit� de l'assistante maternelle qui avait eu l'enfant en charge durant deux semaines. Mais c'est sur eux que s'�taient d'abord port�s les soup�ons.

Leur enfant leur avait �t� retir� pendant plusieurs mois suite � son hospitalisation et ils avaient �t� plac�s en garde � vue en mars 2012 dans le cadre de l'enqu�te, toujours � l'instruction au moment de l'assassinat de Nelly Le Bouard.

Finalement jointe � la proc�dure sur l'assassinat, l'information judiciaire ouverte sur cette affaire de b�b� secou� n'avait pas permis de d�signer les auteurs des violences, apr�s que les enqu�teurs ont soup�onn� alternativement les parents et l'assistante maternelle.

L'accus�, d�pressif et en arr�t de travail au moment des faits, a reconnu la pr�m�ditation de l'assassinat de Nelly Le Bouard.

axt/tm/bir

(AFP)