Angers : un animateur jeunesse mis en examen pour agressions sexuelles sur mineur

7 mars 2019 à 5h24 par Rédaction Alouette

<p>Le suspect, un homme âgé de 43 ans, aurait agressé deux adolescents de l'équipe de basket de Bouchemaine.</p>

ALOUETTE

D�j� condamn� dans le pass�, un homme �g� de 43 ans, coordinateur du service jeunesse de Bouchemaine, a �t� mis en examen et plac� en d�tention provisoire vendredi pour des agressions sexuelles commises sur mineur.

2 plaintes d�pos�es par des mineurs

Cette mise en examen fait suite au d�p�t fin f�vrier de plaintes de deux adolescents, �g� de 13 et 14 ans, tous deux joueurs de basket dans l'�quipe dont l'homme �tait aussi l'entra�neur, � titre b�n�vole.

Les faits les plus r�cents remontent au d�but du mois de f�vrier. Ils auraient �t� commis au domicile des parents d'un ami de la victime pr�sum�e chez qui celle-ci mais aussi son entra�neur avaient pass� la nuit.

La deuxi�me agression se serait d�roul�e dans des circonstances quasi-similaires un an plus t�t sur l'adolescent aujourd'hui �g� de 14 ans.

"En garde � vue, il a reconnu les �l�ments de contexte et affirm� qu'il ne se souvenait pas des faits en raison, � chaque fois, de son �tat alcoolis� et d'un traitement anti-d�presseur. Mais il n'a pas remis en cause les r�cits des jeunes", a indiqu� Yves Gambert, procureur de la R�publique d'Angers.

 

D�j� condamn� par le pass� pour des faits similaires

L'homme mis en examen avait d�j� �t� poursuivi et condamn� en 2005 par le tribunal correctionnel de Lorient (Morbihan) pour agression sexuelle sur mineur par une personne abusant de l'autorit� de sa fonction.

L'animateur aurait b�n�fici� pour cette condamnation d'une r�habilitation l�gale il y a quelques ann�es, a-t-on appris de source proche de l'enqu�te.

V�ronique Maillet, maire de cette commune de 6.500 habitants, a confirm� � l'AFP que cette condamnation ne figurait pas au bulletin du casier judiciaire que ses services ont pu consulter avant de recruter l'homme en 2014, d'abord comme contractuel, avant de le titulariser.

"Il est inadmissible qu'une collectivit� locale, comme la n�tre, soit priv�e de ce type d'information. �a signifie que le bulletin ne correspondait � rien et que nous n'avons pas les moyens de nous prot�ger", a protest� l'�lue.

L'enqu�te, confi�e � la Brigade de recherche de la gendarmerie d'Angers, va s'attacher maintenant � recenser les �ventuelles autres victimes de l'animateur et �ducateur qui accompagnait les jeunes dans de nombreuses activit�s, y compris en camp de vacances.

 

(avec AFP)