Angoulême : trois Gilets Jaunes mis en examen pour la décapitation d'une effigie d'Emmanuel Macron

Publié : 13 février 2019 à 14h29 par Rédaction Alouette

<p>Placés en garde à vue&nbsp;ce vendredi matin, les trois Gilets jaunes ont été présentés devant le parquet ce samedi et placés sous contrôle judiciaire.</p>

ALOUETTE

Trois "gilets jaunes" ont �t� mis en examen samedi � Angoul�me � la suite d'un rassemblement, la semaine derni�re, au cours duquel un pantin � l'effigie d'Emmanuel Macron avait �t� d�capit�, a indiqu� le parquet.

Deux hommes et une femme, �g�s de 25 � 45 ans, originaires de Charente, ont �t� lib�r�s et plac�s sous contr�le judiciaire, apr�s avoir �t� plac�s la veille en garde � vue. Ils ont �t� mis en examen pour "provocation � la commission d'atteinte � la vie" du pr�sident Macron, qui peut aller jusqu'� cinq ans d'emprisonnement, "outrage � personne d�positaire de l'autorit� publique", qui peut �tre puni d'un an, et d�claration incompl�te ou inexacte de d�claration de manifestation (six mois de prison).

Un proc�s "fictif" du Chef de l'Etat

Les trois personnes avaient �t� entendues par la police en tant qu'organisateurs d'une manifestation de "gilets jaunes" � Angoul�me, � laquelle participaient une cinquantaine de protestataires. Un "proc�s" fictif d'Emmanuel Macron -- jamais �voqu� lors de la d�claration de manifestation -- avait �t� simul�, � l'issue duquel le pantin � l'effigie du chef de l'Etat avait �t� d�capit� � la hache.

La pr�f�te de Charente avait fait un signalement au parquet, en d�non�ant des faits "portant gravement atteinte tant � la personne qu'� la fonction du pr�sident de la R�publique". Le Premier ministre Edouard Philippe s'�tait aussi �mu de ce "simulacre de d�capitation du chef de l'Etat" dans un tweet.

"Ils sont pr�ts � s'excuser"

L'avocat des trois "gilets jaunes", Me Pierre-Henri Bovis, a indiqu� vendredi que ses clients �taient victimes d'une "lourde m�diatisation", "contre leur gr', d'un "�v�nement qui relevait d'un second degr', d'une "pi�ce de thÈtre organis�e par des 'gilets jaunes', pour des 'gilets jaunes'".

"Si cela a choqu�, ils en sont conscients et pr�ts � s'excuser", mais, a-t-il insist�, "ils ont agi dans un cadre l�gal", et "ont us� de leur droit de manifester et d'organiser un �v�nement d�clar� en pr�fecture, sans haine ni violence".

 

Avec AFP