Charente-Maritime: enquête après la noyade d'un enfant de 9 ans à l'Ile d'Oléron

7 août 2016 à 4h06 par Rédaction Alouette

<p>Le Parquet de La Rochelle a ouvert une enquête "pour homicide involontaire" après "la noyade" d'un garçon de 9 ans "emporté par le courant", vendredi sur l'île d'Oléron (Charente-Maritime), alors qu'il se baignait avec ses camarades de colonie de vacances, sous la surveillance de trois animateurs, a indiqué à l'AFP un substitut du procureur de La Rochelle, Soraya Ahras .</p>

ALOUETTE

Le Parquet de La Rochelle a ouvert une enqu�te "pour homicide involontaire" apr�s "la noyade" d'un gar�on de 9 ans "emport� par le courant", vendredi sur l'�le d'Ol�ron (Charente-Maritime), alors qu'il se baignait avec ses camarades de colonie de vacances, sous la surveillance de trois animateurs, a indiqu� � l'AFP un substitut du procureur de La Rochelle, Soraya Ahras .

"La noyade d'un enfant de 9 ans, originaire de Bobigny (Seine-Saint-Denis), qui �tait en colonie de vacances � Saint-Trojan-les-Bains (Charente-Maritime), s'est produite vers 15h40" sur la plage de Gatseau, � la pointe sud de l'�le d'Ol�ron, et "l'enfant n'a pas �t� retrouv� pour le moment", a pr�cis� la magistrate.

Le jeune gar�on disparu et ses camarades �taient encadr�s par une �quipe de trois animateurs "dont l'exp�rience n'est pas, pour l'heure, en cause". L'un des animateurs �tait "un surveillant de baignade qualifi', selon Mme Ahras. La baignade, a-t-elle �galement soulign�, "s'effectuait dans une zone surveill�e qui n'�tait pas consid�r�e comme dangereuse, alors que les conditions de s�curit� semblaient optimales".

"L'encadrement assur� par trois animateurs semblait suffisant pour un groupe de 23 enfants, dont 16 �taient dans l'eau. Les premiers �l�ments de l'enqu�te d�montrent que les enfants � la baignade �taient r�partis en deux groupes. Parmi le groupe qui s'est avanc� en premier dans l'eau, deux enfants ont �t� rapidement en difficut� et se sont appuy�s sur une des animatrices qui elle-m�me a �t� surprise par la force du courant", a racont� la magistrate.

Et c'est cette premi�re difficult�, a-t-elle encore expliqu�, qui a motiv� "le retour de tous les enfants sur la plage sur instruction du surveillant de baignade". "Les deux animatrices pr�sentes ont essay� tant bien que mal de rapatrier sur la plage les deux enfants en difficult'.

Toujours selon le r�cit de Mme Ahras, ce n'est qu'� la sortie de l'eau que les animateurs se sont rendus compte de l'absence d'un enfant "qui n'avait pas �t� signal� comme en danger". Les t�moignages des vacanciers qui ont donn� l'alerte, ont r�v�l� toutefois "que l'enfant disparu avait �t� pris par le courant et emport� par l'oc�an", a-t-elle pr�cis�.

Les investigations doivent se poursuivre pour d�terminer les circonstances du drame et, le cas �ch�ant, les niveaux de responsabilit�, a-t-elle ajout�.

"Tous les moyens mat�riels et humains sont mis en oeuvre pour retrouver l'enfant disparu", a-t-elle encore soulign�, en pr�cisant que trois �quipes de plongeurs continuaient de se relayer samedi soir, appuy�es par un h�licopt�re des pompiers de Charente-Maritime.

Par ailleurs, une cellule m�dico-pyschologique d'urgence a �t� mise en place par la pr�fecture du d�partement pour assister les parents de l'enfant, ses camarades ainsi que "l'�quipe �ducative particuli�rement choqu�e", selon la magistrate.

Le maire (UDI) de Bobigny, St�phane de Paoli, s'est rendu sur place samedi et s'est entretenu avec la magistrate ainsi qu'avec son homologue (DVD) de Saint-Trojan-les-Bains, Pascal Massicot, et les responsables de la colonie de vacances.

"De m�moire d'Ol�ronnais, c'est la premi�re fois depuis une quarantaine d'ann�es qu'une personne se noie sur cette plage de Gatseau qui, si elle peut �tre expos�e au courant, est �pargn�e par les d�ferlantes et les ba�nes", rel�ve le quotidien r�gional Sud Ouest.

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(AFP)