Décès suspects au CHU de Nantes: l'enquête judiciaire classée sans suite

8 septembre 2017 à 16h27 par Rédaction Alouette

ALOUETTE

Le parquet de Paris a class� sans suite l'enqu�te qui avait �t� ouverte apr�s le d�c�s presque simultan� en novembre 2016 de trois patients trait�s en chimioth�rapie avec un m�dicament de remplacement au CHU de Nantes, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

Ag�es de 61 � 65 ans, trois personnes atteintes de lymphome, une forme de cancer du sang, avaient succomb�, entre le 10 et le 13 novembre, � de graves complications cardiaques apr�s avoir re�u un traitement alternatif au cours d'une chimioth�rapie. Un quatri�me patient, qui avait subi le m�me protocole th�rapeutique, avait surv�cu au m�me type de complications.

Apr�s huit mois d'investigations, l'enqu�te, qui �tait ouverte au p�le sant� publique pour "homicides involontaires et blessures involontaires avec ITT sup�rieure � trois mois", a �t� class�e le 17 juillet pour "absence d'infraction", a pr�cis� la source judiciaire qui confirmait une information de Ouest-France.

L'enqu�te a mis en �vidence un "al�a th�rapeutique" et "n'a r�v�l� aucune faute p�nale, ni au sein des �quipes m�dicales du centre hospitalier, ni dans les laboratoires qui commercialisaient l'Endoxan", a expliqu� une source proche de l'enqu�te.

Cet anticanc�reux, qui contient comme principe actif le cyclophosphamide, avait �t� utilis� en remplacement du produit g�n�ralement utilis�, le melphalan, alors en rupture d'approvisionnement.

Le traitement comprenant le nouveau m�dicament, mais aussi d'autres mol�cules, avait d�but� fin octobre, avec des complications graves observ�es chez ces patients une douzaine de jours apr�s.

Ce traitement par cyclophosphamide �tait "valid� par la communaut� m�dicale et utilis� depuis des ann�es", avait soulign� le minist�re de la Sant�. Il avait demand� quelques semaines plus tard la suspension, � titre temporaire et par pr�caution, de cette chimioth�rapie de remplacement.

Dans ses conclusions remises fin novembre, l'Inspection g�n�rale des Affaires sociales (Igas), saisie en parall�le d'une enqu�te administrative, indiquait alors n'avoir pas d�cel� les "causes apparentes" de ces d�c�s. L'Agence nationale de s�curit� du m�dicament (ANSM) avait �galement ouvert une enqu�te.

Avec AFP