Deux repreneurs potentiels pour la marque Catimini

22 octobre 2020 à 8h53 par Nicolas Mezil

Les représentants des salariés du distributeur de vêtements d'enfants Kidiliz, propriétaire notamment de Catimini implantée en Maine-et-Loire, ont annoncé redouter "de très nombreux licenciements économiques", au sein du groupe de 2600 salariés, dont 1500 en France.

ALOUETTE
Crédit : Capture d'écran Facebook Catimini

L’avenir du groupe Kidiliz en redressement judiciaire depuis le mois de septembre, devrait passer par un nombre important de licenciements. C’est que les syndicats de l’entreprise de vêtements pour enfants ont annoncé ce jeudi.

Cette annonce intervient à la suite d'une réunion au cours de laquelle leur ont été présentées plus d'une vingtaine d'offres de reprises.

"Une certitude : il y aura de très nombreux licenciements économiques", a indiqué dans un communiqué l'intersyndicale CFDT, CFE-CGC, CGT, sans préciser les chiffres à sa disposition.

Deux offres jugées sérieuses

De sources proches du dossier, l'offre principale émane d'ID Kids qui propose de reprendre 615 personnes, contre 200 pour celle de la société vendéenne Children Worlwide Fashion (CWF) basée aux Herbiers.

Racheté en octobre 2018 par le chinois Semir, le groupe né en 1962 à Saint-Chamond (Loire), où se trouve son siège administratif, exploite une dizaine de marques, dont Catimini qui emploie 83 personnes dans le Maine-et-Loire, à Saint-Macaire-en-Mauges.

Décision attendue fin novembre

Kidiliz affiche un chiffre d'affaires de 388 millions d'euros sur 2019 et sa situation était déjà très dégradée avant la crise sanitaire. Son PDG Patrick Puy avait annoncé le 10 septembre que le groupe avait été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Paris.

Le dirigeant s'attendait alors à une décision du tribunal "fin octobre ou début novembre au plus tard". Selon le calendrier annoncé jeudi, les délégués du personnel de Kidiliz rencontreront le 27 octobre les repreneurs potentiels qui auront jusqu’au 3 novembre pour améliorer leurs offres. Le tribunal de commerce de Paris les auditionnera le 6 novembre avant de rendre sa décision durant la deuxième quinzaine de novembre…

 

(Avec AFP)