Disparition et mort d'Alexia à Oléron: un mineur de 16 ans interpellé

Un suspect de 16 ans, lyc�en, a �t� interpell� mardi sur l'�le d'Ol�ron (Charente-Maritime) et plac� en garde � vue, dans l'enqu�te sur la mort d'Alexia, une adolescente de 15 ans dont le corps avait �t� retrouv� en mars sur l'�le, plus d'un mois apr�s sa disparition le 1er f�vrier.

Le jeune suspect a �t� interpell� en fin d'apr�s-midi par les gendarmes de la section de recherches de Poitiers, a-t-on indiqu� de sources judiciaire et proche de l'enqu�te. Il �tait scolaris� dans le m�me lyc�e que la victime, le Centre exp�rimental p�dagogique maritime � Ol�ron (Cepmo), a-t-on pr�cis� de m�mes sources.

Aucune autre pr�cision n'�tait disponible dans un premier temps mardi soir sur le suspect, ou les circonstances de son interpellation, survenue apr�s les cours au Cepmo, un lyc�e exp�rimental qui accueille notamment des �l�ves en difficult� scolaire, en rupture avec l'institution ou avec leur famille, et s'efforce de les socialiser et de les responsabiliser.

Le parquet de La Rochelle a confirm� dans la soir�e l'interpellation de l'adolescent, et pr�cis� qu'un communiqu� interviendrait le cas �ch�ant "selon l'�volution de la garde � vue".

Alexia Silva Costa avait �t� vue pour la derni�re fois le 1er f�vrier vers 17H30 avec son t�l�phone portable, alors qu'elle quittait l'�tablissement o� elle �tait scolaris�e en seconde, un lyc�e implant� dans un parc forestier clos de 16 hectares dans le sud de l'�le d'Ol�ron, au bord du bassin de Marennes-Ol�ron.

La jeune fille venait d'�changer des SMS avec un ami � Lyon, et son portable a cess� d'�mettre tr�s peu de temps apr�s. Seuls son sac et sa bicyclette avaient �t� retrouv�s au lyc�e apr�s sa disparition subite.

 

- Soigneusement dissimul� -

 

Plusieurs jours d'intenses et vaines recherches sur l'�le avaient mobilis� une quarantaine de gendarmes, une centaine d'�l�ves-gendarmes, quelque 200 habitants, un h�licopt�re et des ma�tres-chiens. L'enqu�te, d'abord ouverte pour disparition inqui�tante, avait �t� requalifi�e apr�s quelques jours en "enl�vement et s�questration".

Le corps d'Alexia avait finalement �t� retrouv� le 10 mars dans un trou d'eau, dans un parc forestier de la commune de Saint-Trojan-les-Bains, non loin du lyc�e. Il �tait soigneusement dissimul� sous des v�g�taux, rendant ainsi sa d�couverte "particuli�rement difficile", avait alors indiqu� le parquet de La Rochelle.

La mort de la jeune fille par asphyxie �tait l'hypoth�se privil�gi�e par les m�decins-l�gistes � la suite des r�sultats initiaux de l'autopsie, communiqu� mi-mars par le parquet rochelais. Mais le corps, toujours selon des conclusions provisoires, ne semblait pas avoir subi de violences sexuelles.

Le parquet avait ouvert mi-mars apr�s la d�couverte du corps une information judiciaire pour "homicide volontaire", et confi� l'enqu�te � la section de recherches de la gendarmerie de Poitiers. Dans les semaines suivant la disparition, une cellule de six gendarmes se consacrait d�j� pleinement � l'affaire.

La disparition, rest�e inexpliqu�e durant plus d'un mois, puis la d�couverte du corps d'Alexia, avaient profond�ment �mu la commune de Saint-Trojan-les-Bains, o� elle demeurait. Une marche blanche avait rassembl� le 16 mars, pr�s de 800 personnes sur un kilom�tre, entre la place centrale du village et le front de mer.

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(AFP)