Le tribunal de commerce de Poitiers prolonge la période d'observation pour l'équipementier GM&S

4 mai 2017 à 15h39 par Rédaction Alouette

ALOUETTE
[scald=4963:full {"link":""}]

Le tribunal de commerce de Poitiers a jug� jeudi qu'il y avait assez d'�l�ments pour prolonger la p�riode d'observation de l'�quipementier automobile GM&S, bas� � La Souterraine (Creuse) et plac� en redressement en d�cembre, a-t-on appris aupr�s de la CGT.

La direction de crise de l'usine craignait que le tribunal, qui devait si�ger ce vendredi 5 mai, ne prononce la liquidation judiciaire de l'entreprise et avait demand� un d�lai pour n�gocier au mieux une reprise de l'activit�.

"La p�riode d'observation et les n�gociations, toujours avec un repreneur �ventuel, se poursuivent", a indiqu� � l'AFP Vincent Labrousse, d�l�gu� CGT du site creusois. "La CGT demande maintenant � rencontrer les donneurs d'ordre, Renault et PSA, la semaine prochaine", a-t-il ajout�.

Depuis une r�union organis�e la semaine derni�re � Bercy avec tous les protagonistes du dossier, "des discussions quotidiennes sont en cours, notamment avec un repreneur qui nous semble solide, l'entreprise GMD", avait d�clar� mercredi Renaud Le Youdec, directeur de crise mis en place par le mandataire judiciaire, sur le site de GM&S.

Mais les n�gociations sont "longues et difficiles". Elles traitent "d'un m�tier pr�cis et complexe", celui de la fili�re emboutissage de l'automobile, et "pour cr�er les conditions d'une reprise de qualit� et surtout durable, nous avons besoin de temps", avait insist� M. Le Youdec.

Soutenu par la R�gion Nouvelle-Aquitaine, le directeur de crise a obtenu d�s jeudi une prolongation de la p�riode d'observation pour GM&S, deuxi�me employeur de la Creuse avec 283 salari�s.

GM&S Industry fabrique des p�daliers, carters et �l�ments de bo�tes de vitesse. Il a �t� plac� en redressement judiciaire le 2 d�cembre.

Les conditions de l'offre de reprise de l'entreprise GMD, en particulier le nombre d'emplois conserv�s, d�pendront des engagements de commandes pris par les constructeurs fran�ais aupr�s de GM&S.

Pr�c�demment, Renault et PSA avaient �voqu� le chiffre de 16 millions d'euros annuels de commandes - permettant le maintien de 90 � 100 emplois -, un volume jug� "insuffisant" par les salari�s qui demandent 40 millions.