Morbihan : Le zoo de Pont-Scorff en passe d’être racheté par une ONG de lutte contre le trafic d’animaux
Publié : 18 décembre 2019 à 15h27 par Clovis Canivenc
Le zoo de Pont-Scorff (Morbihan), en proie à des difficultés financières, devrait être racheté par Rewild, une coalition de différentes ONG écologistes, dont Sea Shepherd.
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Le zoo de Pont-Scorff, dans le Morbihan, pourrait complètement changer de visage dans les prochains mois. Un compromis de vente a été signé ce mardi entre le propriétaire actuel Sauveur Ferrara et Rewild, une coalition de sept ONG écologistes (Sea Shepherd, Centre Athénas, Hisa, Le Biome, One Voice, Wildlife Angels, Darwin).
600 000 euros à trouver en cinq mois
Le zoo est en difficultés financières depuis plusieurs années, et le rachat en 2017 de Sauveur Ferrara n’a pas permis de redresser la situation. Un accord a donc été trouvé avec Rewild, qui a désormais « 5 mois pour lever 600 000 euros et sécuriser l'achat du zoo. Faute de quoi nous devrons rendre les clés au propriétaire et les animaux resteront captifs », comme l’explique l’association dans un post Facebook.
Une cagnotte en ligne a ainsi été lancée afin d’obtenir les fonds. Ce mercredi, elle a déjà collecté plus de 100 000 euros ! Le projet est notamment soutenu par le journaliste Hugo Clément très engagé dans la défense de la cause animale et l’animateur Stéphane Bern.
Avec @hugoclement soutenons cette belle initiative https://t.co/1fHb2YwQgw
— Stéphane Bern (@bernstephane) December 18, 2019
Quel avenir pour les animaux et les salariés ?
Le zoo de Pont-Scorff abrite actuellement 560 animaux. Quel est l’objectif de Rewild avec eux ? Les renvoyer dans leur milieu d’origine et ainsi les rendre à la vie sauvage. Et lorsqu’une remise en liberté ne sera pas possible, les animaux iront dans des sanctuaires au sein de leurs pays d’origine.
Ensuite, le zoo devrait devenir un centre de réhabilitation pour les animaux sauvages issus du trafic et saisis par la justice. Cette plateforme transitoire permettra de soigner ces animaux, avant éventuellement de les renvoyer également dans leur pays d’origine.
Selon l’ONG, il s’agirait d’une première mondiale. En revanche, le projet porté par Rewild ne parle pas de l’avenir des salariés du zoo. L’été dernier, ils étaient au nombre de 25, dont cinq saisonniers.