Notre-Dame-des-Landes: l'automne "sera le moment décisif pour l'engagement effectif des travaux" (Le Guen)

3 février 2016 à 11h04 par Rédaction Alouette

ALOUETTE

L'automne prochain "sera le moment d�cisif pour l'engagement effectif des travaux" de l'a�roport de Notre-Dame-des-Landes, pr�s de Nantes, a annonc� mardi devant le S�nat le secr�taire d'�tat aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen.

"Je peux vous le dire. L'automne prochain sera le moment d�cisif pour l'engagement effectif des travaux. Je suis heureux de vous rapporter cette information, ou plus exactement de vous la confirmer. Toutes les proc�dures n�cessaires auront �t� mises en oeuvre et l'ensemble des conditions seront satisfaites", a d�clar� le secr�taire d'�tat, lors de la s�ance des questions au gouvernement.

Interpell� le 26 janvier par la d�put�e �cologiste C�cile Duflot, qui d�non�ait "l'ent�tement aveugle et vain" du gouvernement sur ce projet d'a�roport, le Premier ministre Manuel Valls avait �t� un peu moins affirmatif, d�clarant devant l'Assembl�e nationale: "Il y aura (...) un rendez-vous. �a sera � l'automne, parce que c'est l� o� toutes les mesures devront �tre prises pour donner une avanc�e d�cisive."

"Au-del�, et nous le savons tous, �a ne serait pas possible. Avan�ons sur ce projet-l�, c'est �a aussi respecter la parole" pr�sidentielle, avait ajout� le Premier ministre.

Au sujet des "d�gradations commises ces derniers jours sur le site du projet a�roportuaire", que "nous condamnons une fois de plus fermement", Jean-Marie Le Guen a pr�cis� que le ministre de l'Int�rieur Bernard Cazeneuve "souhaitera renforcer la pr�sence des forces de l'ordre sur les communes concern�es".

"Il est bien que tous les d�mocrates et tous les r�publicains, quelles que soient leurs opinions d'ailleurs, s'associent � cette volont� de faire la clart� sur le fait que la violence ne peut pas �tre une r�ponse dans la situation o� nous sommes", a lanc� le secr�taire d'�tat.

Interrog�e un peu plus t�t dans la journ�e, � l'Assembl�e nationale cette fois-ci, par la d�put�e socialiste Marie-Fran�oise Clergeau sur ce que pouvait �tre "le calendrier raisonnable et r�aliste de l'engagement du chantier", la ministre de l'�cologie, S�gol�ne Royal, avait �t� plus attentiste et beaucoup moins affirmative.

"Les proc�dures judiciaires sont en cours (...) Il y a encore des proc�s d'intention, des id�es selon lesquelles il y aurait des solutions alternatives. Il y a encore des contentieux europ�ens. La Commission europ�enne a mis la France en demeure de respecter un certain nombre de conditions auxquelles les �lus locaux n'ont toujours pas r�pondu. Donc, le travail continue", a dit la ministre.

"Il faut en appeler � la s�r�nit�, au respect mutuel des uns et des autres. Attendre que les proc�dures l�gales s'ach�vent pour pouvoir trouver la solution qui rend conciliables le d�veloppement �conomique, les infrastructures et la protection de l'environnement, avec le respect des r�gles aff�rentes � la protection de l'environnement", a-t-elle conclu.

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(AFP)