Nouvelle-Aquitaine : six cas au total de variant indien

4 mai 2021 à 12h54 par Arnaud Laurenti

Six cas de variant indien du Covid-19 ont été détectés au total en Nouvelle-Aquitaine, trois nouveaux cas, contacts d'un précédent à Bordeaux, ayant été avérés après séquençage ces derniers jours, a annoncé mardi l'Agence régionale de santé.

ALOUETTE
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Vendredi dernier, l'ARS avait révélé la détection de trois cas de variant indien dans la région - un couple en Lot-et-Garonne dans le secteur de Villeneuve-sur-Lot, un homme à Bordeaux -, qui figuraient alors parmi les premiers cas en France métropolitaine, avec deux cas dans les Bouches-du-Rhône, et arpès deux cas en Guadeloupe.

La cas bordelais concernait un homme, travaillant dans une entreprise internationale et qui était revenu le 18 avril d'un voyage professionnel en Inde. Parmi des "cas contacts à risques" identifiés, quatre avaient été testés positifs au covid-19, principalement dans son entourage familial.

Trois cas sur quatre positifs au variant indien

Mardi, l'ARS a annoncé dans un communiqué que le séquençage réalisé par le Centre national de référence à Lyon a montré la présence sur trois des quatre personnes "du même variant que le cas initial", un dérivé du variant indien.

La quatrième personne a été criblée au variant anglais, et des vérifications sont en cours pour "confirmer qu'il s'agit bien d'un variant anglais". Dans ce cas précis, la contamination "semble donc à ce stade, être d'une autre origine", estime l'ARS.

Avec les deux cas Lot-et-Garonnais -une femme qui avait voyagé en Inde en mars et son époux--, le cas initial bordelais, et ses trois contacts séquencés, six personnes atteintes du variant indien ont donc été recensées à ce jour en Nouvelle-Aquitaine.

Le communiqué de l'ARS mardi ne donne aucune précision sur l'état des patients, mais elle avait indiqué vendredi, que les trois premiers cas révélés, des patients âgés de moins de 55 ans, allaient "bien", et qu'aucun ne souffrait de "forme grave, tout le monde (étant) à la maison avec peu ou pas de symptômes". L'ARS ajoutait que la "propagation est maîtrisée".

(avec AFP)