Réforme du bac: plus que "quatre épreuves" en terminale

28 janvier 2018 à 15h37 par Rédaction Alouette

<p><span style="color:#000000"><span style="font-size:14px"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif">Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer, qui va dévoiler bientôt son projet de réforme du bac, s'est dit "certain" dimanche qu'il n'y aura plus que "quatre épreuves" en fin de terminale, contre 10 à 15 actuellement, et un poids accru du contrôle continu.</span></span></span></p>

ALOUETTE

Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer, qui va d�voiler bient�t son projet de r�forme du bac, s'est dit "certain" dimanche qu'il n'y aura plus que "quatre �preuves" en fin de terminale, contre 10 � 15 actuellement, et un poids accru du contr�le continu.

"Ce que sera le bac de 2021, je le dirai le 14 f�vrier en Conseil des ministres", � l'issue d'une concertation avec des acteurs du monde �ducatif, et "des choses peuvent se discuter", a affirm� M. Blanquer.

Mais "ce qui est certain c'est que l'ossature est de quatre �preuves terminales et le reste en contr�le continu", a-t-il ajout�, reprenant les propositions du rapport Mathiot qui lui a �t� remis mercredi.

"La r�flexion est probablement d'avoir le choix de deux disciplines que vous souhaitez passer en contr�le terminal", et "deux autres �preuves communes � tout le monde, l'une sans doute la philosophie dans la grande tradition fran�aise qu'on n'a pas envie de fragiliser", a-t-il dit, d�fendant par ailleurs l'introduction parmi ces quatre �preuves d'un grand oral.

"On va valoriser l'oral", a-t-il ajout�, en d�plorant une comp�tence "largement insuffisante aujourd'hui dans notre pays" lorsqu'il s'agit de "s'exprimer dans un bon fran�ais, avec des arguments".

Pas de "m�pris social"

Alors que certains s'interrogent sur les risques de discrimination des enfants de milieux d�favoris�s, M. Blanquer a assur� qu'"on ne va pas accentuer les in�galit�s sociales mais au contraire les compenser parce qu'on va pr�parer tous les �l�ves".

M�me s'il "il y a une part de v�rit' dans ces critiques, "il faut �viter les clich�s teint�s de m�pris social", a-t-il mis en garde.

Interrog� sur le statut de l'enseignant, M. Blanquer a affirm� que, "sur le quinquennat, nous avons le but de revaloriser" le m�tier, ce qui "passe par la question salariale mais pas seulement".

"On travaille � une prime importante pour les professeurs qui vont dans l'�ducation prioritaire" avec un "point de rep�re de 3.000 euros annuels", a-t-il notamment dit.

Par ailleurs sur le portable au coll�ge M. Blanquer a assur� que "bien s�r", "� la rentr�e ce sera interdit", ce qui veut dire "qu'on n'utilisera pas son portable en classe ni dans la cour ni dans l'�tablissement en g�n�ral".

Avec AFP