"#Rennes et #Nantes n'ont pas vocation à devenir un champ de bataille" (Cazeneuve)
Publié : 13 mai 2016 à 16h38 par Rédaction Alouette
<p>Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a estimé vendredi que Rennes et Nantes n'avaient "pas vocation à devenir un champ de bataille pour casseurs violents" alors que les deux villes sont régulièrement le théâtre d'incidents violents en marge de la mobilisation contre la loi travail.</p>
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Le ministre de l'Int�rieur, Bernard Cazeneuve, a estim� vendredi que Rennes et Nantes n'avaient "pas vocation � devenir un champ de bataille pour casseurs violents" alors que les deux villes sont r�guli�rement le thÈtre d'incidents violents en marge de la mobilisation contre la loi travail.
"Rennes et Nantes n'ont pas vocation � devenir un champ de bataille pour casseurs violents, anim�s par la haine de l'�tat et de la R�publique", a d�clar� le ministre lors d'un d�placement dans la Loire, pour l'inauguration notamment d'un commissariat � Saint-Chamond.
M. Cazeneuve est revenu sur l'interdiction d'une manifestation non d�clar�e contre "les violences polici�res" pr�vue samedi � Rennes, � laquelle appellent de nombreux r�seaux sociaux anti-capitalistes engag�s contre la loi travail.
"Le pr�fet a pris un arr�t� d'interdiction concernant une manifestation violente non d�clar�e mais annonc�e demain par les m�mes groupes qui sont � l'origine des exactions d'hier", a soulign� le ministre. "J'ai indiqu� � la maire de Rennes que je mettrai � la disposition du pr�fet le renfort n�cessaire de forces de l'ordre pour que toute infraction � cette interdiction de manifester donne lieu � interpellation et que les auteurs soient mis � disposition de l'autorit� judiciaire", a-t-il compl�t�.
M. Cazeneuve a �galement condamn� le comportement des organisateurs de la manifestation qui a d�g�n�r� jeudi � Nantes, o� des heurts ont oppos� manifestants et forces de l'ordre.
"A Nantes, les organisations qui appelaient � la manifestation d'hier n'ont pas souhait� participer � la concertation pr�alable que les pr�fets organisent partout en France � ma demande, portant ainsi une part de responsabilit� dans les violences et d�gradations constat�es (...) Si � Nantes une manifestation violente venait � �tre annonc�e, elle ferait comme � Rennes, et pour les m�mes raisons, l'objet d'une interdiction pr�fectorale", a ajout� le ministre de l'Int�rieur.
"Je suis d�termin� � ce que les casseurs soient neutralis�s", a-t-il insist�, ajoutant au sujet des violences qui pourraient �tre commises par "une minorit� de policiers", que chacun se devait d'�tre "irr�prochable dans la mani�re dont il agit".
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(AFP)