TGV médicalisé : les conditions du transfert des malades

26 mars 2020 à 14h01 par Denis Le Bars

Le TGV médicalisé avec 20 malades à bord a quitté le Grand-Est ce matin pour les hôpitaux des Pays-de-la-Loire. Un transfert sous haute surveillance médicale et policière.

ALOUETTE
Crédit : Archives

C’est une organisation hors normes qui vient d’être mise en place pour le transfert de 20 malades vers quatre hôpitaux des Pays-de-la-Loire. À bord du TGV sanitaire, une cinquantaine de personnels soignants dont des médecins des CHU de Nantes et d’Angers.

Transferts sous haute surveillance

Le TGV s’arrêtera dans un premier temps en gare d’Angers. 6 malades seront transférés par Samu vers les services de réanimation du CHU d’Angers. 4 autres malades seront eux transférés vers le centre hospitalier du Mans.

Le TGV partira ensuite pour la gare de Nantes où les 10 autres malades seront transférés à leur tour vers le CHU de la ville (6), puis au centre hospitalier de la Roche sur Yon (4).

Des policiers et gendarmes assistés de militaires assureront la sécurité autour de ces convois, afin d’éviter la présence de curieux et garantir le travail des personnels soignants.

À quand la saturation en Pays-de-la-Loire ?

Comme l’a expliqué le professeur Alain Mercat du CHU en visioconférence à la mi-journée, les hôpitaux sont, pour l’instant, à même de recevoir les malades d’autres régions, mais le médecin prévient : selon les projections, qui jusqu’à présent se sont le plus souvent vérifiées, le pic de l’épidémie en Pays-de-la-Loire pourrait survenir « après la première semaine d’avril ».

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