Orléans : un homme mis en examen pour avoir projeté d’enlever et tuer une fillette

Publié : 22 juillet 2025 à 17h03 par
Tom Briot - Journaliste

Tom Briot vous informe chaque jour sur alouette.fr.

L’homme d’une cinquantaine d’années avait déjà été condamné par la justice pour détention d’images pédopornographiques.

Police
Crédit : Archives - DR

Un homme d’une cinquantaine d’années, soupçonné d’avoir planifié l’enlèvement, le viol et le meurtre d’une fillette dans la région d’Orléans, a été mis en examen et placé en détention provisoire à la fin du mois de juin.

L’homme a pu être arrêté avant de passer à l’acte, grâce à un enquêteur infiltré sur le darkweb.

Selon les informations de l’AFP, confirmées ce mardi 22 juillet par la procureure d’Orléans, Emmanuelle Bochenek-Puren, l’individu a été mis en examen pour association de malfaiteurs en vue de commettre un crime, instigation à une infraction sexuelle sur mineur, ainsi que pour détention, enregistrement et diffusion d’images pédopornographiques.

Le quinquagénaire projetait d’enlever une fillette à la sortie de l’école, de la séquestrer, de la violer, puis de la tuer et l’enterrer sur un terrain lui appartenant. Il vivait à quelques centaines de mètres seulement du domicile de la victime présumée et connaissait sa famille.

Il avait partagé ses intentions sur des forums pédocriminels du darkweb, où il diffusait également des photos de la fillette.

 

Des éléments accablants retrouvés à son domicile

L’homme a été interpellé par la BRI (Brigade de recherche et d’intervention) à son domicile, où les enquêteurs ont découvert une corde, des médicaments, mais aussi 100 000 photos et 2 000 vidéos pédopornographiques.

Parmi les fichiers saisis figuraient notamment des images de la fillette virtuellement dénudée, générées par intelligence artificielle. D’après les enquêteurs, plusieurs pédocriminels étrangers s’étaient montrés intéressés pour participer au passage à l’acte.

Le suspect a été placé en détention provisoire le 23 juin. L’enquête se poursuit sous l’autorité du parquet d’Orléans.

 

Avec AFP