Pâques : le chocolat au lait reste une valeur sûre

8 avril 2023 à 7h33 par Alexis Baudin

Pâques rime avec chocolat. C'est une période importante pour tous les chocolatiers.

Pâques : le chocolat au lait reste une valeur sûre
Crédit : Capture d'écran Instagram | @reautechocolat_officiel

Prêt pour la chasse aux oeufs ? Pâques est une période importante pour les chocolatiers. C'est notamment le cas de Réauté Chocolat, dont l'usine de production se situe en Mayenne, à Château-Gontier-sur-Mayenne. 

"La période de Pâques est la deuxième période la plus importante de l'année pour nous", affirme Jean Aymes, directeur marketing du groupe Saveurs & Délices, qui dirige l'entreprise mayennaise. Ce dernier estime que Pâques représente environ 20% du chiffre d'affaires de la chocolaterie. 

Le directeur marketing pense que les ventes devraient être plutôt bonnes cette année, mais explique que la météo peut avoir une influence importante. "On a eu l'année dernière la malchance d'avoir un Pâques particulièrement chaud, ce qui est toujours problématique pour nous".

 

Une augmentation des coûts de production

Les 120 salariés de l'usine préparent les chocolats depuis plusieurs mois déjà, pour fournir les 61 boutiques de l'enseigne partout en France. Jean Aymes assure que le chocolat au lait reste "un très grand dominant" dans les ventes, même s'il existe des "tendances marginales", telles que du chocolat avec de l'inclusion.

Il n'y a donc pas trop d'évolution chez les consommateurs. Avec une clientèle principalement "enfantine", les best-sellers restent "les moulages, les oeufs fourrés ou encore les oeufs en chocolat", indique le directeur marketing. La chocolaterie propose des gammes assez larges, avec différents grammages, conditionnements et type de chocolat. 

Cependant, avec la situation actuelle, Réauté Chocolat connaît une augmentation des coûts de production. Que ce soit sur les matières premières, les conditionnements comme sur les factures d'énergie. "L'ensemble de la profession des chocolatiers a subi des hausses importantes. Dans la majorité des cas, des hausses à deux chiffres" annonce Jean Aymes.