Près de 240 000 voitures C3 et DS3 doivent impérativement rester à l'arrêt

C'est un appel d'urgence de la part de Citroën. Le constructeur automobile demande aux propriétaires de près de 240 000 C3 et DS3 d'arrêter immédiatement de les utiliser.

Il s'agit de véhicules immatriculés entre 2008 et 2013, roulant au-dessus d'une ligne Lyon-Clermont-Ferrand.

Ces voitures sont équipées d'airbags de la marque Takata, qui peuvent se détériorer avec le temps et, en cas de déclenchement, projeter des fragments métalliques sur le conducteur et les passagers et occasionner de graves blessures. Au moins un décès en métropole et onze en outre-mer ont déjà été provoqués, selon le ministère des Transports.

Les propriétaires concernés recevront prochainement un courrier. Citroën leur demande de cesser immédiatement de les utiliser et de prendre contact au plus vite avec leur concessionnaire le plus proche afin de planifier une intervention de remplacement des airbags défectueux. Les rendez-vous peuvent être pris sur le site internet de Citroën.

Un test non concluant en Loire-Atlantique

Citroën avait déjà contacté ces propriétaires en début d'année pour les inviter à passer au garage, sans pour autant demander l'immobilisation des véhicules. De nouveaux tests effectués sur une voiture en Loire-Atlantique, au nord de la ligne Lyon-Clermont-Ferrand donc, ont montré une "dégradation des propriétés" du nitrate d'ammonium, le produit qui sert à gonfler l'airbag en cas d'accident, selon un porte-parole du groupe Stellantis, la maison-mère de Citroën et DS.

Les C3 et DS3 vendues entre 2014 et 2019 dans le nord de la France et d'autres pays d'Europe (Allemagne, Autriche, Suisse...) feront l'objet de prochaines vagues de rappel, mais sans immobilisation, a précisé Stellantis.