Un spectacle de Noël au Château de Goulaine, près de Nantes

"Autour de Noël, il y a un imaginaire collectif très puissant", explique Charles Mollet. C’est de cette magie qu’est née l’idée du spectacle. L’auteur et metteur en scène décrit son œuvre comme "une histoire à la Charles Dickens", un conte visuel où le merveilleux rejoint le réel.

L’intrigue suit un petit orphelin apprenti dans une boutique de jouets, "dont la boutique va faire l’objet d’une saisie". Pour sauver les jouets de son maître, il décide de les distribuer la nuit de Noël. "C’est la première tournée que ce petit garçon fait pour éviter que les jouets soient vendus aux enchères", raconte Charles Mollet. C’est donc une "origine story" imaginaire du Père Noël.

700 bénévoles

Derrière ce spectacle, 700 personnes participent à la création et à la mise en scène."Quand vous êtes spectateur, vous allez mettre une cape sur vos épaules, pénétrer dans le château, passer de pièce en pièce… Mais vous ne croiserez jamais ces 700 personnes d’un seul coup", précise le metteur en scène.

Le spectacle se déroule sous forme de parcours immersif : huit scènes, réparties dans les différentes salles du château, rejouées par plusieurs équipes de comédiens pour permettre des représentations sur six week-ends d’affilée.

"On remeuble intégralement le monument"

Chaque recoin du château est transformé. "C’est des mois de travail avec la chef déco et l’équipe de production", confie le metteur en scène. "On remeuble intégralement le monument, on refait la lumière, les couleurs… On crée la boutique de jouets, l’atelier du Père Noël, la grande salle de bal."

Les décors sont composés de "vrais sapins, de guirlandes, d’objets anciens chinés sur des brocantes".

"On vend 500 places par jour"

"La force de ce spectacle, c’est qu’il parle aussi bien aux plus jeunes qu’aux plus grands", affirme Charles Mollet.

Le spectacle sera donc joué du 14 novembre jusqu’au 21 décembre, les vendredis, samedis et dimanches. Mais il faut se dépêcher : "Les places partent à une vitesse complètement folle. On vend 500 places par jour", prévient Charles Mollet.