Le psychiatre abusait de ses patientes sous hypnose

Âgé aujourd’hui de 74 ans, ce médecin psychiatre qui a exercé au sein du CHU de Limoges durant 9 ans, a été reconnu coupable d’agressions sexuelles envers deux de ses patientes. Les faits reprochés se seraient produits en 2016 et en 2020 dans son cabinet.

Agressions sexuelles sous hypnose

Les deux plaignantes décrivent le même mode opératoire. Après plusieurs séances et une mise en confiance, le psychiatre, leur prenait la main et leur demandait de se laisser aller, puis il abusait d’elles sous hypnose.

En novembre 2023, Le Populaire du Centre rapportait que l’une d’elles, lors du procès à la barre du tribunal correctionnel de Limoges, a déclaré avoir eu comme "des flashs après une séance" :

"Je me réveillais dans ses bras, où il prenait ma main pour la mettre sur son sexe. Après les séances, j’étais fatiguée, les vêtements débraillés, j’avais des douleurs vaginales et plus de chaussures."

Le 15 décembre 2023, le septuagénaire avait été reconnu coupable par le tribunal correctionnel de Limoges et l’avait condamné à deux ans de prison avec sursis et deux ans d’interdiction d’exercer sa profession.

Des faux souvenirs

Lors du procès en appel, le 17 septembre dernier, la défense du médecin psychiatre a mis en avant des "faux souvenirs" et des "massages virtuels suggérés par la voix mais sans contact physiques" imaginés par les patientes.

Plusieurs plaintes

D’après l’avocate d’une des plaignantes, le psychiatre aurait fait l’objet de plusieurs autres plaintes classées sans suite déposées par d’autres patientes durant son exercice en libéral.  

Un argument que l’avocat général n’a pas retenu parlant d’"une somme de procédures incertaines sur lesquelles on ne peut se baser", tout en demandant la confirmation de la peine prononcée en première instance.

Confirmation de la peine

Des réquisitions retenues par la cour d’appel de Limoges puisque dans son délibéré rendu ce 12 novembre 2025, le médecin psychiatre est reconnu coupable d’agressions sexuelles : il écope de deux ans de prison avec sursis et deux ans d’interdiction d’exercer sa profession.

Précisons que le condamné n’exerce plus et qu’il est à la retraite depuis plus d’un an.