Un chef tourangeau participe à la 13e saison de Top chef

16 février 2022 à 5h00 par Bastien Bougeard

Top chef fait son retour sur M6 ce mercredi 16 février pour sa 13e saison. 15 candidats vont s’affronter au cours de différentes épreuves. Parmi eux, nous retrouvons Ambroise Voreux, le chef de La Cabane à Matelot à Bréhémont (Indre-et-Loire).

Ambroise Voreux
Ambroise Voreux
Crédit : Marie Etchegoyen | M6

Ils sont quinze au départ, mais il n’y aura qu’un seul vainqueur. Top chef, l’émission de cuisine phare de M6 fait son retour ce mercredi 16 février pour sa 13e saison. 15 candidats se sont donc affrontés au cours de plusieurs semaines de tournage sous les yeux de chefs reconnus comme Philippe Etchebest, Hélène Darroze, Paul Pairet et Glenn Viel. Parmi les candidats cette année, on retrouve Ambroise Voreux, chef de La Cabane à Matelot à Bréhémont. Une expérience unique que le chef tourangeau a appréciée.

Un mot d’abord sur votre parcours, comment êtes vous arrivé à faire de la cuisine votre métier ?

J’y suis venu naturellement. Mes parents étaient passionnés de bonne cuisine et ça m’a conduit à la gastronomie. J’ai suivi un parcours dans lycée hôtelier, j’ai suivi mes premiers stages dans des restaurants étoilés un peu partout en France. J’ai aussi obtenu un master pour apprendre le développement d’une entreprise. Assez vite j’ai monté mon affaire avec Romain Gadais qui est pêcheur de Loire. Comme je suis aussi passionné de pêche, le courant est passé assez vite.

Un parcours bien rempli déjà à 25 ans. Mais qu’est ce qui vous a poussé à aller faire Top chef, un concours qui se déroule sous les yeux de plusieurs grands chefs ?

Je suis très épanoui professionnellement. La pêche durable, les produits bios, la cuisine de terroir... c’est quelque chose qui me correspond. Ma candidature à Top Chef, elle arrive comme un cheveu sur la soupe. Mais les grands chefs, les grandes adresses parisiennes, ce n’est pas un monde que je fréquente tous les jours. Je le prends comme un vrai défi aussi bien sur le plan professionnel que personnel, car Top chef, ce n’est pas un endroit où l’on ne va pas m’attendre.

« Les autres candidats, ce sont des tueurs à gage ! »

« C’est arrivé comme un cheveu sur la soupe », c’est-à-dire ?

J’étais entre deux services quand j’ai été contacté via Instagram pour participer à l’émission. Bon, j’avais la tête dans le guidon à ce moment-là. Une fois que je me suis posé, j’ai pris connaissance du message et je me suis dit : « Pourquoi pas ? ».

Vous vous êtes retrouvé en concurrence avec 14 candidats, devant des grands chefs, ça doit être particulier comme ambiance ?

Oui, quand je débarque à 25 ans dans une cuisine avec un jury composé de chefs incroyable, c’est énorme ! Et puis les autres candidats, ce sont des tueurs à gages ! Ils ont des concepts fous, des expériences de dingue et ce sont surtout des bosseurs acharnés. Face à des gens comme ça, je ne peux pas jouer la carte de la simplicité.

Nous pourrions croire que votre profil dénote. Vous travaillez le poisson de Loire, alors que dans les restaurants, on retrouve plus souvent du saumon par exemple. Ce n’est pas quelque chose de courant ?

C’est vrai que je fais quelque chose d’un peu plus particulier et que je suis dans une petite niche de la restauration et j’ai encore beaucoup de choses à découvrir. Mais quelque part, c’est ma force, je sais faire des choses particulières. Je suis un dingue de poisson, c’est mon truc. Cependant, avec d’autres produits, je vais être un peu plus déstabilisé. C’est là où le défi est beau, c’est que je vais être surpris.

 

Proximité entre les jurés et les candidats

Par exemple sur des épreuves où il faut travailler des produis sucrés ?

Tout à fait. Après, je me rassure, je suis jeune, fougueux, j’ai une cuisine décomplexée. Je me dis que l’instinct ça paie et que mon bagage technique peut servir. Le but c’est aussi de se mettre dans des situations inconfortables pour sortir des plats extraordinaires.

Qu’est-ce qui vous a plus sur le tournage ?

La proximité que nous pouvons avoir avec le jury, les invités et les autres candidats. Nous avons eu énormément d’échange à l’antenne et hors antenne. C’est une sacrée plus-value pour le futur.

Est-ce que ça peut apporter aussi un coup de projecteur sur votre restaurant à Bréhémont ?

C’est pour ça que j’ai choisi de faire Top chef. Le restaurant est lancé depuis cinq ans et nous avons déjà une belle clientèle et nous voulons porter ce projet loin. Top Chef, c’est un coup de boost personnel, mais aussi pour le restaurant. Le but c’est de lui apporter plus de visibilité tout en gardant les valeurs que nous avons depuis le début.