"Il est encore temps de se faire vacciner" : l’épidémie de grippe bientôt à son pic ?

Publié : 17h13 par
Tom Briot - Journaliste

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En cette période de fêtes, l’épidémie de grippe poursuit sa progression en France et se rapproche petit à petit de son point culminant.

Stéthoscope
Crédit : Pixabay - DR

Ce vendredi 26 décembre, lors d’une visite aux urgences de l’hôpital Edouard-Herriot, la ministre de la Santé Stéphanie Rist a expliqué que la France se trouvait désormais dans une phase très active de l’épidémie.

"On est en phase d’arriver au pic (…) on n’est pas encore dans la diminution, mais dans une phase haute", a-t-elle indiqué, rappelant que le pic ne peut être confirmé qu’une fois la décrue amorcée.

 

Un point culminant fin 2025 ?

Selon les dernières données publiées par Santé publique France, la grippe continue de s’intensifier sur le territoire, tout en restant pour l’instant d’un niveau qualifié de "modéré".

L’agence estime que le point culminant devrait être atteint lors de la dernière semaine de 2025, ou au tout début de l’année 2026.

 

Une vaccination qui progresse

Face à cette montée en puissance, la ministre a insisté sur l’importance de la prévention : "On a une campagne de vaccination qui a augmenté de plus de 17 % par rapport à l’année dernière (…) mais il est encore temps de se faire vacciner", a-t-elle martelé.

Un message d’autant plus important à l’approche de la reprise après les fêtes. Les déplacements familiaux et les rassemblements de fin d’année favorisent traditionnellement la circulation du virus. "Quand les gens reviennent de vacances, on sait que ça peut faire réaugmenter le nombre de personnes atteintes", a prévenu Stéphanie Rist, en évoquant le retour à la vie professionnelle et scolaire début janvier.

 

L’importance des gestes barrières

Au-delà du vaccin, la ministre a rappelé l’utilité des gestes barrières, désormais bien connus du grand public. "Le port du masque en cas de symptômes et le lavage des mains restent des mesures importantes", a-t-elle souligné, notamment pour protéger les personnes les plus fragiles.

Interrogée sur la réquisition de médecins dans certains départements pendant les fêtes, Stéphanie Rist a indiqué que ce type de dispositif n’avait rien d’exceptionnel.

"Ce n’est pas inhabituel. Ça peut arriver pour permettre à nos concitoyens d’être soignés", a-t-elle expliqué, tout en appelant à privilégier l’organisation collective entre professionnels plutôt que la contrainte.

 

Avec AFP