Airbags défectueux : Toyota et Mercedes rappellent à leur tour des véhicules
Publié : 11 avril 2025 à 9h13 par Joséphine Point avec AFP
Des dizaines de milliers de véhicules Toyota et Mercedes sont rappelés et doivent être immobilisés notamment des Yaris, Corolla, Classe A ou encore Classe C commercialisées entre 2001 et 2018.
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C'est une histoire sans fin. Après Citroën et Volkswagen, c'est au tour de Toyota et Mercedes de rappeler massivement des centaines de milliers de véhicules en France, toujours à cause des défaillances des airbags Takata. Ces derniers peuvent exploser et projeter des morceaux de métal à leur ouverture.
Toyota et Mercedes vont notamment devoir identifier et rappeler vingt modèles commercialisés entre 2001 et 2018, en déconseillant à leur propriétaire de rouler tant que la réparation n'a pas été faite, a précisé le ministère dans un communiqué.
Les propriétaires concernés doivent consulter le numéro d'identification de leur véhicule sur leur carte grise et vérifier sur le site internet des constructeurs. Le rendez-vous en concession pour changer les airbags est gratuit. Mercedes-Benz a précisé ce jeudi 10 avril que les clients concernés, déjà contactés "par courrier à trois reprises", vont recevoir une nouvelle lettre recommandée "dans les prochains jours".
Le scandale des airbags du fabricant japonais Takata secoue le secteur de l'automobile depuis 2014 : à cause d'un gaz qui vieillit mal, ces équipements de sécurité risquent d'exploser en projetant des pièces au visage des conducteurs.
En France, 29 accidents ont été recensés, provoquant 11 décès outre-mer et un en métropole, selon le ministère des Transports.
Le gouvernement tape du poing sur la table
Alors qu'il est resté longtemps silencieux sur cette affaire d'airbags, le gouvernement a intensifié ses actions début 2025. Il oblige désormais les constructeurs à amplifier la recherche des véhicules encore équipés d'airbags dangereux, sous peine de sanctions financières, allant jusqu'à un million d'euros par jour de retard.
Le ministère des Transports estime que plus de 2,3 millions de voitures n'ont pas encore fait l'objet des réparations nécessaires.