Nouvelle secousse dans le Finistère, puissant séisme dans l'est de la Russie

Bis repetita en Bretagne, ce mercredi 30 juillet, la terre a de nouveau tremblé dans le Finistère.

De nouvelles secousses ont été mesurées, cette nuit à 2 heures du matin, entre Clohars-Carnoët et Moëlan-sur-Mer. Elles ont été d’une magnitude de 2,2 sur l’échelle de Richter selon le Bureau central sismologique français.

Hier, mardi 29 juillet, l’épicentre du tremblement de terre était situé au sud de la ville de Quimper, selon les données officielles du Réseau national de surveillance sismique. Avec une magnitude de 3,3, ce séisme a été d’une intensité faible, mais a été ressenti en surface, plusieurs habitants du secteur ont fait part de leur stupéfaction sur les réseaux sociaux.

Ce type d’événement est rare, mais pas exceptionnel en Bretagne, une région qui connaît parfois de légers mouvements tectoniques.

La terre tremble en Bretagne, et dans le monde

Si la terre a bougé, sans faire de dégât en Bretagne, ce n’est pas le cas en Russie. Un puissant séisme de magnitude 8,8 sur l’échelle de Richter, a frappé à 23h25, mardi 29 juillet, les côtes russes de la péninsule du Kamtchatka.

Il s’agit du plus puissant séisme enregistré depuis 2011, et parmi les 10 plus puissants jamais enregistrés, selon l’Institut américain de géophysique (USGS). Des alertes tsunami ont été émises dans l'ouest du Pacifique, notamment en Russie, à Hawaï, en Alaska et au Japon. Des vidéos montrent déjà les vagues s’abattre sur le littoral russe.

"Des vagues de tsunami pouvant atteindre un à trois mètres au-dessus du niveau de la mer sont possibles le long de certaines côtes", de plusieurs territoires du Pacifique, dont la Polynésie française, a indiqué dans un communiqué le centre américain des tsunamis (PTWC), basé à Honolulu (Hawaï).