Morbihan : les plages et sentiers côtiers fermés entre 21h et 6h

Si contrairement à la Loire-Atlatique et au Maine-et-Loire, le préfet du Morbihan n'a pas imposé le port du masque sur l'ensemble du département, il a toutefois décidé d'interdire l'accès aux plages et sentiers côtiers du département entre 21h et 6h à compter de ce samedi 17 octobre.

État d'urgence sanitaire

L'état d'urgence sanitaire entre en vigueur ce samedi, avec des mesures renforcées sur l'ensemble du territoire : 

- interdiction de rassemblements de plus de 6 personnes dans l'espace public,

- jauge d'accueil du public fixée à 1 personne pour 4m² dans les établissements recevant du public (EPR) debout,

- jauge de 5 000 personnes pour le EPR assis (cinémas, stades, spectacles...) avec la règle d'un siège libre entre chaque personne ou groupe de 6 personnes,

- un protocole renforcé dans les restaurants (tenue d'un registre clients, 6 convives maximum par table, 1 mètre entre chaque chaise),

- interdiction des rassemblements privés et festifs dans les salles polyvalentes ou salles des fêtes (mariage, soirée étudiante, ...).

[#COVID19]????Nouvelles mesures applicables dans le #Morbihan - 16 octobreCes mesures font appel au bon sens et à la responsabilité individuelle et collectiveMerci à tous de votre mobilisation et de votre sens citoyen???? pic.twitter.com/cehG1LaYdU

— Préfet du Morbihan (@Prefet56) October 16, 2020

Des plages sous "couvre-feu"

Dans le Morbihan, la préfet a également pris l'initiative d'interdire l'accès aux plages et sentiers côtiers du département entre 21h et 6h du matin. Une mesure pas forcément très bien accueilli par la population et qui a contraint la préfecture à justifier davantage sa décision.

[#COVID19]Précisions concernant la mesure d'interdiction d'accès aux plages et sentiers côtiers du #Morbihan entre 21 et 6h du matinSuite à plusieurs questionnements cette mesure, la préfecture apporte les éléments suivants ???? pic.twitter.com/VPNI5ZCgcM

— Préfet du Morbihan (@Prefet56) October 16, 2020

Un arrêté interdisant le transport de matériels susceptibles d'être utilisés pour des rassemblements festifs "à caractère musical" avait déjà provoqué une certaine cacophonie, obligeant le préfet à préciser le motif du texte.