Charente-Maritime : il participe aux championnats du monde d'Ironman !

Environ 2 500 triathlètes prendront le départ des championnats du monde d'Ironman à Nice, ce dimanche 13 septembre. Parmi eux, il y aura Frédéric Giraudeau, habitant de Surgères en Charente-Maritime. Un défi de taille pour cet ancien rugbyman de 50 ans.

3,8 km de natation, 180 km de vélo, 42 km de course à pied : voilà le challenge fou qui attend Frédéric Giraudeau ce dimanche. Un Ironman que ce quinquagénaire espère boucler entre 11h et 12h. "Je suis à peu prêt certain de le terminer, sauf blessure ou problème mécanique", assure-t-il serein. 

Il faut dire que Frédéric est triathlète longue distance depuis une dizaine d'années. Un sport qu'il a découvert après 20 ans de rugby. "J'ai perdu 20 kg !". Un changement de garde-robe et de mode de vie. Pour cet Ironman, il s'entraîne jusqu'à 20h par semaine. "C'est un équilibre à trouver !", reconnaît ce père de deux grands enfants.

20h d'entraînement par semaine

"J'arrive à faire du sport le matin, sur ma pause-déjeuner, et le soir après le boulot." Un emploi du temps chargé qu'il conjugue avec son poste de directeur de la logistique de l'Agglomération de La Rochelle. Pour optimiser ses entraînements, Frédéric joint aussi l'utile à l'agréable : "Parfois, mes enfants ont des compétitions sportives à Bordeaux ou Tours. Au lieu d'y aller en voiture, j'y vais à vélo et je pédale 5h-6h." 

Crédit : Frédéric Giraudeau

Nice a une place particulière dans le coeur de ce sportif : c'est la septième fois qu'il participe à un Ironman dans la ville. Et il n'a rien laissé au hasard. "Cela fait plusieurs mois que ma nutrition est irréprochable. Je peux boire un ou deux verres pour l'apéro, mais pas plus", assure Frédéric. Le sportif a aussi millimétré son petit-déjeuner : "Ce sera une bonne portion de riz, des tartines avec du beurre et de la confiture, une banane et de l'eau". Voilà donc la recette des champions.

Son point faible ? "Le vélo ! Cela m'a déjà joué des tours par le passé, d'en faire trop et ne pas réussir à assurer la suite."  Son secret ? "Mon mental ! Parfois, mes jambes font du sport mais moi j'ai comme une sortie de corps et pendant une demi-heure, ma tête n'est plus là." Son rêve ? "Hawaï !". L'île américaine est la Mecque des triathlètes longue distance. "Ce qui paie, c'est la régularité, c'est ce chemin qui me plaît."