Cholet : la précarité explose, les bénévoles sonnent l’alarme
Publié : 16 septembre 2025 à 17h06 par Laura Vergne
À Cholet, le Secours populaire n’a jamais vu autant de monde pousser sa porte.
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À Cholet, le Secours populaire voit affluer deux fois plus de bénéficiaires qu’avant 2020. Une tendance qui se confirme partout en France selon le baromètre annuel de l’association : l’accès à l’alimentation reste difficile pour près d’un tiers des Français, et la santé mentale se dégrade.
"Il y a une montée de la précarité," se désole Nathalie Bouchet, secrétaire générale du Secours populaire de Cholet. Depuis le Covid, le nombre d’inscrits a été multiplié par deux. "Le lundi et le jeudi, on a entre 40 et 50 familles qui viennent", précise-t-elle. Des familles, des personnes âgées, des sans-papiers… Toutes les situations se croisent dans les locaux de l’association.
Moins d’aide alimentaire, plus de monde
La difficulté est double. "C’est de plus en plus compliqué de recevoir tout le monde, et on a de moins en moins de denrées", alerte Nathalie Bouchet. En cause : les magasins privilégient désormais les ventes en promotion ou les paniers anti-gaspi. Résultat, les "ramasses", ces collectes directes en magasins, sont moins fournies.
Les dons financiers, eux aussi, reculent. "C’est très difficile pour tout le monde, chose que l’on peut comprendre. Mais nous avons de moins en moins de personnes qui donnent", regrette la bénévole.
Une tendance nationale alarmante
La situation choletaise illustre celle décrite par le 19e baromètre de la pauvreté Ipsos/Secours populaire. On y apprend, que près de 3 Français sur 5 connaissent un proche en situation de pauvreté. Plus d’un tiers redoutent de basculer dans la précarité dans les prochains mois. Et 31 % ont du mal à se procurer une alimentation saine, un chiffre en hausse.
Les conséquences psychologiques sont lourdes : 74 % des personnes en difficulté se disent tristes ou déprimées, et un parent sur deux culpabilise de ne pas pouvoir offrir ce dont ses enfants ont envie.
À Cholet, l’équipe reste mobilisée. "On va essayer de mettre en place de nouveaux objectifs pour récolter plus d’aide alimentaire", annonce Nathalie Bouchet. Malgré la fatigue et les difficultés, le Secours populaire continue d’accompagner les plus fragiles tous les quinze jours, panier après panier.
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