Comment bien choisir votre melon ?

Publié : 20 juillet 2025 à 11h52 par
Laura Vergne - Journaliste reporter

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Fruit star des tables d’été, le melon régale les papilles… à condition de bien le choisir.

Melon Céleste à Sainte-Gemme-la-Plaine en Vendée
Melon Céleste à Sainte-Gemme-la-Plaine en Vendée
Crédit : Alouette DR - Laura Vergne

Couleur, poids, queue : quelques indices suffisent pour ne plus se tromper. Nous sommes allés à Sainte-Gemme-la-Plaine, chez Melon Céleste, producteur vendéen 100% bio, pour tout comprendre.

C’est le chouchou de l’été. Dès que le soleil pointe, il débarque dans les paniers et sur les tables. Frais, sucré, facile à préparer : le melon est un incontournable. En Vendée, la production s’étale sur 70 hectares, pour environ 1 400 tonnes de melons, cueillis à la main puis expédiés dans toute la France… et même au-delà.

Mais pour le savourer à son meilleur, encore faut-il bien le choisir.

 

Les bons signes pour ne pas se tromper

"Oubliez l’astuce de le sentir ! ", prévient Gwenaëlle Murail, gérante de Melon Céleste. Le bon réflexe, c’est de regarder la queue du melon : "Si elle commence à se décoller ou à blanchir, c’est qu’il est mûr. Plus c’est clair, mieux c’est." Autre indice : le poids. Un melon lourd est souvent gorgé de sucre.

En revanche, évitez d’appuyer sur l’extrémité du fruit : "C’est ce que tout le monde fait, mais à force d’être tripoté, le fruit s’abîme."

 

Alouette DR

 

Météo, chaleur et... vitesse de maturité

Le saviez-vous ? Un melon mûrit autant la nuit que le jour. Et cet été, avec la canicule de juin, la maturité a été accélérée : "D’habitude il faut 90 jours entre la plantation et la récolte, cette année, c’était plutôt 80", explique la productrice. Résultat : des melons gros… mais parfois trop mûrs, trop vite, ce qui joue sur la qualité. Depuis le retour à des températures plus douces, la production a retrouvé son rythme.

L’exploitation Melon Céleste est 100% bio, selon la gérante. "On mange nos melons, nos enfants aussi. Donc on ne va pas leur empoisonner la vie", sourit Gwenaëlle Murail.

La ferme familiale vendéenne a été fondée en 1988 par ses parents, et continue aujourd’hui avec ses frères entre la Vendée et Narbonne.

 

Et pour le consommer ?

Une fois cueilli, le melon ne se conserve que cinq jours. Il est donc cueilli à maturité et doit partir rapidement. Sur place, ce sont 30 000 melons récoltés chaque jour à Sainte-Gemme-la-Plaine. Une production locale, saine et savoureuse.