Des réserves de substitution d'eau vandalisées dans nos régions, les faits revendiqués

Publié : 8 juillet 2025 à 8h38 par
Joséphine Point - Journaliste - Coordinatrice des contenus web

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Plusieurs bassines, ces réserves de substitution d'eau, ont été dégradées à coup de cutter.

Cutter vandalisme bassine
Crédit : Capture d'écran | Facebook | Bassines non merci

Une enquête est ouverte après les dégradations commises sur des réserves de substitution d’eau en Charente, Charente-Maritime et dans le sud-Vendée. L'action a été revendiquée ce lundi 7 juillet.

"Nous avons mis hors d’état de nuire deux bassines, depuis longtemps illégales mais toujours utilisées, à Ferrières et Benon dans la plaine d’Aunis. Nous en avons ciblé deux autres : à Ste Gemme la plaine en Vendée et à Fouqueure en Charente", a indiqué le collectif "DU PLOMB (Débâchages Unis Pour L’Obstruction aux Méga-Bassines)" dans un communiqué.

Le groupe est opposé à la loi Duplomb qui doit être débattue ce mardi 8 juillet à l'Assemblée nationale. Ce texte de loi cristallise les tensions pour sa mesure qui prévoit notamment la réintroduction d'un pesticide de type néonicotinoïde.

Une vidéo mise en ligne par le collectif sur les réseaux sociaux montre des individus encagoulés en train de lacérer les bâches des bassines à coups de cutter.

 

Le préfet de la Charente-Maritime, Brice Blondel, a apporté son soutien aux agriculteurs concernés en condamnant "avec la plus grande fermeté les dégradations". Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a quant à lui réagi au vandalisme de la bassine à Sainte-Gemme-la-Plaine en Vendée : "Cet acte, qui porte atteinte à un outil essentiel pour l’irrigation des cultures, est inacceptable".

Le collectif "DU PLOMB" est quant à lui prêt à continuer ses actions : "Tant qu’il y aura des projets de bassines, nous irons leur rendre visite", déclare-t-il dans son communiqué.