Ile de Ré : les célèbres balades à dos d'ânes, c'est terminé !
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Pour la première fois en 37 ans, les touristes ne pourront pas profiter de ces promenades sur les sentiers de l'île.
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Ils font partie de la carte postale de l'Ile de Ré : les ânes en culotte qui baladent les touristes à Saint-Martin-de-Ré. Sauf que cette année, c'est terminé. L'éleveur Régis Léau a décidé d'arrêter les balades.
C'est une page qui se tourne. Après 37 ans à promener les vacanciers, les baudets du Poitou de Régis Léau tirent leur révérence. L'éleveur considère que les conditions ne sont plus remplies pour continuer ces balades à dos d'ânes en culotte, un habit bleu ou rouge qui permet de protéger les animaux des insectes depuis le XIXème siècle. "Ne plus voir d'enfants qui reviennent avec les yeux dans les nuages, ça va me manquer", admet cette figure rétaise qui a repris l'élevage de son père, débuté en 1988.
Un âne coûte environ 500 euros par an
Les raisons sont multiples. D'abord, le rétrécissement des vacances scolaires : un coup dur pour l'équilibre économique de son exploitation. "Avant on travaillait neuf semaines, maintenant, plus que sept." Car Régis Léau doit assumer des frais fixes : le vétérinaire, le foin, le maréchal-ferrant, la nourriture... Un âne coûte environ 500 euros par an, et Régis Léau en a 35 !
Ajoutez à cela, les nouvelles animations et cabanes installées en ville, le long du parcours, qui perturbent le travail des ânes, un animal craintif et caractériel : "Sur les 19 ânes en culotte, il n'y en avait plus que 13 qui voulaient travailler." Chaque été, l'éleveur emploie aussi 4 saisonniers, qu'il a de plus en plus de mal à trouver ... et à héberger.
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Le discours des défenseurs de la cause animale a été la goutte d'eau : "Je connais mon métier, je respecte mes animaux mais il y a des gens qui pensent s'y connaître plus que moi", s'agace l'éleveur qui a participé à la préservation du Baudet du Poitou, une espèce menacée.
Accusations de maltraitance : la goutte d'eau
"J'ai déjà reçu des plaintes car les ânes n'avaient pas d'eau, sauf que l'âne est une espèce qui vient d'Afrique et qui ne boit pas pendant le travail. J'ai donc mis un seau d'eau, pour éviter les remarques...". Régis Léau raconte aussi les remarques sur le temps de travail de ses animaux : "Certains touristes pensent que les balades durent toute la journée alors que ce n'est que 4h par jour. C'est un petit coup, plus un petit coup, plus un petit coup ... si on ne va pas bosser avec plaisir, ça devient emmerdatoire !", souffle le Vendéen de naissance.
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Fabrication de savons
Cette saison, Régis Léau s'est donc lancé un nouveau défi : fabriquer ses propres savons avec le lait bio de ses ânesses. Une reconversion préparée : l'éleveur a suivi une formation avec un expert de la saponification. Il a aussi installé un laboratoire aux normes cosmétiques. Sa production : une centaine de savons par jour, qu'il vend dans une quinzaine de magasins de l'Ile de Ré. La liste des boutiques est disponible sur son site internet. Régis Léau souhaiterait aussi créer un petit musée sur le Baudet du Poitou : "mais attention, rien à voir avec un zoo", prévient-il d'emblée. Pour les balades, en revanche, l'éleveur cherche toujours un successeur.
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