Destruction de menhirs à Carnac : la justice déboute des associations de préservation du patrimoine

Publié : 9h53 par
Adrien Michaud - Journaliste

Adrien Michaud vous informe en Bretagne, chaque jour de 6h à 10h, en direct sur Alouette.

La cour d’appel de Nantes a rejeté, ce mardi 9 décembre, le recours d’associations de préservation du patrimoine. Elles reprochaient à l’enseigne Mr. Bricolage d’avoir sciemment détruit des menhirs vers Carnac pour construire un nouveau magasin.

Image d'illustration. La cour d’appel de Nantes a rejeté le recours d’associations.
Image d'illustration. La cour d’appel de Nantes a rejeté le recours d’associations.
Crédit : Illustration Pixabay

La cour d’appel de Nantes a tranché ce mardi 9 décembre. Dans l’affaire des menhirs de Montauban, le constructeur du Mr. Bricolage de Carnac, dans le Morbihan, n’a, selon la justice, pas ignoré l’existence de ces derniers.

Le recours d’associations de préservation du patrimoine a donc été rejeté. Ces associations reprochaient à l’enseigne Mr. Bricolage d’avoir sciemment détruit des menhirs vers Carnac pour construire un nouveau magasin. Pour la justice, "aucune pièce du dossier ne permet d’établir que la SCI des Menhirs et la SAS Bricodolmen avaient connaissance des documents de 2015, et qu’il ne peut donc leur être reproché d’avoir volontairement omis d’en faire état dans leur demande de permis de construire afin de tromper l’administration et d’échapper ainsi à l’application du droit", dépeint Ouest-France.

 

Un soulagement pour le maire

Dans cette affaire, le rejet du recours de ces associations est aussi une libération pour le maire de Carnac, Olivier Lepick. "Je n’ai jamais douté de ma probité et de mon innocence, mais après ce que j’ai vécu et ce que ma famille a vécu dans cette affaire des menhirs, c’est pour moi une immense satisfaction que la Justice reconnaisse que le permis de construire délivré pour le magasin Mr. Bricolage était légal et qu’il n’a fait l’objet d’aucune fraude", rapporte Le Télégramme.

Les associations ont maintenant jusqu’au 9 février 2026 pour saisir le Conseil d’État.