Femme écrasée par 300 kilos de claustra : Leroy Merlin condamné à La Rochelle

Publié : 14 novembre 2025 à 8h11 par
Joséphine Point - Journaliste - Coordinatrice des contenus web

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En avril 2023, une femme avait succombé à la chute de claustras en bois alors qu'elle se trouvait, avec son mari, dans le magasin Leroy Merlin à Puilboreau, près de La Rochelle. Deux ans et demi après le drame, le tribunal de La Rochelle a condamné l'enseigne de bricolage. Le mari de la victime a également été jugé.

Une femme écrasée par 300 kilos de claustra dans un magasin à La Rochelle : une maladresse du mari ?
Une femme avait été écrasée par 300 kilos de claustra dans un magasin Leroy Merlin à La Rochelle.
Crédit : illustration Envato - DR

L'enseigne Leroy Merlin a été reconnue coupable d'homicide involontaire par le tribunal de La Rochelle après le décès accidentel d'une cliente en avril 2023.

Alors qu'elle se trouvait avec son mari dans la cour matériaux, à côté du magasin, la femme s'est retrouvée écrasée par 300 kilos de claustra en bois. Placée dans le coma, elle avait succombé plusieurs semaines plus tard à l'hôpital de La Rochelle.

Le magasin, reconnu coupable de manquement à l'obligation de sécurité, a écopé de 15 000 euros d'amende. Il devra par ailleurs verser 150 000 euros de dommages et intérêts à la famille de la victime.

 

Le mari de la victime lui aussi jugé

Le parquet avait requis quatre mois de prison avec sursis contre le mari de la victime. Ce dernier, convaincu, à tort, de se trouver dans une zone de marchandises en libre-service, était monté sur les planches où se trouvait le matériel pour le manipuler. C'est à ce moment-là que les 300 kilos de claustras étaient accidentellement tombés sur sa femme.

Ce jeudi 13 novembre, le tribunal de La Rochelle a relaxé l'homme et l'a reconnu comme victime, jugeant notamment que Leroy Merlin aurait dû faire mention à sa clientèle qu’elle n’avait pas à se servir seule.

"Il a été démontré que l'accident n'était pas lié à une action humaine, a réagi l'avocat du mari, Me Arnaud Attal, "soulagé" que "le tribunal reconnaisse enfin le mari de la défunte comme une victime".

 

 

 

Avec AFP

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