Fête nationale à Tours : 25 000 personnes attendues au spectacle de drones

Tom Briot vous informe chaque jour sur alouette.fr.
Cette année encore, la ville de Tours renonce au traditionnel feu d’artifice pour le 14 juillet.
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À l’image de l’année dernière, la ville de Tours ne proposera pas de feu d’artifice, ce lundi 14 juillet, mais un spectacle de plus de 400 drones lumineux, avec de la musique et des ambiances travaillées…
Le show durera une quinzaine de minutes et aura lieu au parc de la Gloriette. Le DJ Da Julian animera la soirée, et 10 foodtrucks seront sur place. De nombreuses solutions de mobilité seront proposées : notamment un parking vélos de plus de 1000 places.
Les explications avec Christophe Dupin, adjoint au maire de Tours, en charge de la culture et des droits culturels.
Vous avez choisi de faire un spectacle qui change du traditionnel feu d’artifice. Pourquoi ?
Depuis quasiment quatre ans, on a choisi d’opter pour un spectacle de drones, pour le 14 juillet. Auparavant, c'était un feu d'artifice qui était tiré depuis l'île de Loire et nous nous sommes rendu compte que cela entraînait des conséquences très négatives sur les colonies de Sterne, qui sont des oiseaux migrateurs, qui nichent sur l'île. Chaque année, les ornithologues observaient, le lendemain des tirs, que plus de 80% des couples de Sterne délaissaient leur oisillon ou leur nid. Donc, ça mettait en péril la population de ces oiseaux. C’est la raison originelle de ce changement de célébration pour le 14 juillet.
Au niveau financier, avez-vous constaté une nette différence ?
C'est quasiment la même enveloppe, peut-être légèrement plus chère, mais nous pensons qu'à terme, ça va encore baisser. Il faut savoir qu’il y a, de la même façon que pour le feu d'artifice, tout ce qui concerne la production et la sécurisation du spectacle à prendre en compte. Et c'est presque ça qui coûte le plus cher. Au vu du succès de l’année dernière, nous sommes passés d'une jauge de 15 000 personnes à une jauge de 25 000 personnes. Nous devons donc nous adapter continuellement.
Comment abordez-vous les nouveaux défis techniques liés à l’utilisation de drones ?
C’est comme pour les feux d'artifice. Ce sont des sociétés spécialisées qui font ça tout au long de l'année, et avec qui nous avons un contrat. Cette année encore, nous sommes en lien avec une société française, qui se développe, et avec qui ça c’est très bien passé l’an dernier. Cela étant, le seul risque imprévisible pour nous, c’est le vent. On est à l'abri des risques d'incendie, mais le vent, ça, on n'a pas encore trouvé la solution ! (Rires)
Quel retour du public avez-vous eu concernant ce spectacle ?
L'année dernière, nous avons constaté une grande curiosité de la part des habitants et surtout un engouement naissant pour le concept. Donc les réactions qu'on a eues sont plutôt positives. Il y a cette rareté qui demeure et qui fait venir les gens.
Vous êtes en partenariat avec une autre commune ?
Effectivement, dans l'idée de mutualiser les coûts, nous avons cherché des communes partenaires et depuis deux ans, c'est la commune de La Riche. C'est intéressant pour tout le monde, ça fait baisser les coûts. Et on est plutôt en période où il faut faire très attention au budget public. Donc, c’est une collaboration qui fonctionne.